Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/73

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son, j’avois pris un air calme et froid, qui en eût imposé aux yeux les plus exercés.

Je partageai donc mes faveurs entre Félicité et madame D......y, jusqu’à l’évènement qui nous sépara, et ce fut cette folle de Félicité qui occasionna notre rupture.

Madame D......y projetoit de me donner une nuit toute entière, afin vraisemblablement de se livrer sans contrainte à son caprice amoureux. Mais par une fatalité inconcevable, la chaste Félicité avoit aussi résolu de passer la nuit avec moi. Félicité avoit une tête, et ce que cette tête avoit résolu, étoit toujours un décret irrévocable qui devoit avoir sa pleine

  Tome I.
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