Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 76 )


Je m’approche alors d’un air gauche et timide qui fait rire mes deux folles aux éclats. Je suis troussé jusqu’au milieu des reins ; mon prétendu clitoris est baisé avec transport par la tribade Julie ; elle le met dans sa bouche, et le chatouille amoureusement avec sa langue. Devenu presque frénétique par cette espèce de caresses que je ne connoissois pas encore, je me jetai sur elle, je la plaçai à ma fantaisie, et je me mis à la travailler d’importance.

Les difficultés que j’éprouvai ne firent que m’irriter encore davantage ; elle jeta quelques cris que lui arracha la douleur ; mais bientôt enivrée elle-même par