Page:Pillon - Synonymes grecs.djvu/18

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vj PRÉFACE,

origines do leur latigQe,Toiilureiit en trouver les ëlémefits d«DB ieur Ufi((ue même.. Longtemps ce fut !• princi- pale occupation des lophiites, si spirituellement ridi- culisés par Socrate et Platon dans le Gratyle. Leurs conjectures, souvent inj^éiHCUscs cl spirituelles, mais qui ne sont le plus souvent que des jeux de mots^ ofit été répétées dans les écoles et recueillies ensuite par les grammairiens, qui en SQqt remplis et les ont prises au sérieux. La critique modmie , tout en les apprécia A t à leur juste valeur sous le rapport élvmolo(;ique . ne doit pas cependant dédaigner comme des rêveries iiiulik’s, ni rejeter sans examen ces antiques traditions dont les gram- ■minens sont êncore les fidèles dépositaires. £n.se pla- fani au point de vue des Grecs , on peut les considérer comme des gloses qui expliquent souvent les mots et • 6xent la juste valeur que leur (lonnaieut les anciens.

L’usage est donc toujours le guide le plus sûr à suivre^ mais il n*en reste plus de traces que dans les monuments écrits y c*est-8«dire les inscriptions, et ces auteurs immortels ^enus eu trop petit nombre et presque «h lam- beaux jusqu’à nous : Leur, interprétation est le seul fil qui puisse puider sûrement dans ce labyrinthe. Mais de . combien de .difi^cuités ce secours est encore entouré , et. avec quelle obscurité répond souvent cet orapie aux demiindes de la philologie , qui le coosulle en vain ! . .

On voit que ce n*est ni Tabondance ni la vichessadea matériaux qpi manquent, mais bien plutôt les forces et le temps nécessaires pour former un corps complt^ de • • sypon y mie grecque, travail popr lequel une vie d’homme serait à peine .suffisante , si Ton songe que terlatnes époques de la Htt^raturê grecque et même ’certains /lu-

  • teurs tels qu*Honlère, Platon, Âristote pourraient Seuls*

fournir des^ recueils spéciaux de synopynies.jitsses* im* portants.