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où intervint, au nom de la communauté, religieux frère Guillaume de Crémieu, son vicaire ; il lègua par son testament à cette communauté, en 1318, une rente annuelle de 10 livres, pour célébrer des messes à perpétuité[1].

Henri Dauphin, élu de Metz, ensuite seigneur des baronnies de Meuillon et de Montauban, frère du dauphin Jean II, légua, lui aussi, par son testament du 17 mars 1328, à la maison de Prémol, une somme de 100 sous gros tournois, pour prières et augmentation de moines[2].

Guigues VIII, fils de Jean II, légua cinq ans après aux mêmes religieuses, en 1333, par son testament, une somme capitale de cent livres, pour des œuvres pies[3].

Le dauphin Humbert II, frère et successeur de Guigues VIII, confirma en 1335 l’emploi d’une rente de 100 sous fait par la dauphine Anne, son aïeule, sur le péage de Grenoble, pour le service de Guigues VII ; ajoutant lui-même à cette rente une pareille rente de 100 sous, au capital de 100 livres, en considération des bons rapports qu’il avait avec les religieuses, les moines, les chapelains et les serviteurs de Prémol, lesquels, tous, priaient pour lui et pour sa prospérité ; d’autant plus, d’ailleurs, que ce monastère avait été


    recevable, chaque année, et une cense annuelle et perpétuelle de 25 sous, bonne monnaie antique ; étant réservés, en faveur du dauphin, le port du lac et ses revenus.

  1. Item, ecclesie de Pramol decem lib. reddituales pro missis ibidem perpetuo celebrandis.
  2. Item, codem modo, legavit monasterio Prati-Mollis, pro monachis ibidem accrescendis et divinis perpetuo.
  3. Item Proto-Molli centum.