Page:Pine-A-L’Envers - Serrefesse, 1864.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 60 —


Scène troisième.


SERREFESSE, PINCECUL.
PINCECUL.

(Avec une passion qui va croissante, et que trahissent éloquemment ses regards libertins et ses gestes polissons.)

Heureux est Couillardin !
Que de grâces au ciel doit rendre son engin !…
Le matin, quand il rentre après une vidange,
Il vous trouve au logis, ainsi que son bon ange ;
Votre main doucement chatouille ses roustons,
Tandis qu’il vous pelote et vous prend les tétons ;
Il baise, ou votre bouche attisant son prépuce,
Boit le foutre qui sort du chibre qu’elle suce !…
Oh ! si ce bonheur-là m’avait été donné,
Si mon nœud eût été le membre fortuné