Aller au contenu

Page:Pine-A-L’Envers - Serrefesse, 1864.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 71 —

COUILLARDIN.

Possible, mais ce drap me chiffonne…

SERREFESSE.

Minuit
Achevait de sonner au cadran de la nuit.
Comme il faisait très-chaud, je m’étais étendue
Sur ma couche déserte, à l’aise, toute nue,
Et je sentais alors, avec un doux plaisir,
Dans les poils de mon con se jouer le zéphir.
J’avais, hélas : laissé la fenêtre entr’ouverte :
Ce fut là, Couillardin, ce qui causa ma perte !
J’entendis tout à coup un grand bruit au dehors ;
Un frisson effrayant me parcourut le corps
Quand je vis au balcon qui borde ma fenêtre,
Ainsi qu’un loup-garou Pincecul apparaître…
Dès qu’il fut dans ma chambre, il ôta son habit
Qu’il jeta lestement sur le pied de mon lit,