Aller au contenu

Page:Pirenne – Histoire de Belgique – Tome 7.djvu/131

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

jusqu’alors. Plus sage que Louis-Philippe, il comprit qu’il était impossible de gouverner un pays libre contre la direction de l’opinion. Un pilote habile n’emploie-t-il pas le vent, d’où qu’il souffle, à conduire le navire au port ? Et une marche louvoyante ne vaut-elle pas mieux que la stagnation de l’unionisme ou la révolution ? En prenant possession du pouvoir, le ministère annonçait cette « politique nouvelle » préconisée par Devaux dès 1839. Appuyé sur une majorité homogène, il allait, pour la première fois, orienter le gouvernement suivant le programme d’un parti.