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J’espère tout encor, seigneur, puisqu’il respire,
Et c’est vous, tous les jours, qui me le daignez dire.
Il m’aime ; il saura vaincre : il brisera mes fers.
Les tyrans sont-ils seuls à l’abri des revers ?
Les nôtres finiront.
frédéric
à part.
Malheureuse princesse !
adélaïde
Vous vous troublez ! Quelle est la douleur qui vous presse ?
frédéric
Vous connoissez le roi, madame, et vous savez…
adélaïde
Je sais que le barbare ose tout. Achevez…
frédéric
Hélas !
léonor
Va-t-il sur nous fondre un nouvel orage ?
frédéric
Léonor, soutenez aujourd’hui son courage !
Adieu.
Il sort.
léonor
Qu’annonce enfin ce douloureux transport ?
frédéric
à Frédéric.
Ah ! Mon cœur a frémi, seigneur ! Gustave est mort !