nombre deux, de celui de quatre, et de l’autre moitié des nombres, dont chacun, sans être ce qu’est le pair, est pourtant toujours pair. N’en demeures-tu pas d’accord ?
Le moyen de s’en empêcher ?
Fais attention à ce que je veux démontrer : c’est qu’il paraît que non-seulement ces contraires qui s’excluent, mais encore toutes les autres choses qui, sans être contraires entre elles, ont pourtant aussi leurs contraires, ne semblent pas pouvoir recevoir l’essence contraire à celle qu’elles ont ; mais dès que cette essence contraire approche, elles périssent ou se retirent. Le nombre trois, par exemple, ne dirons-nous pas qu’il doit périr ou éprouver tout au monde plutôt que de devenir jamais nombre pair en restant trois ?
Assurément, dit Cébès.
Cependant, dit Socrate, le deux n’est pas contraire au trois.
Non, sans doute.
Ce n’est donc pas seulement les contraires qui s’excluent, mais il y a encore d’autres choses incompatibles.
Cela est sûr.
Veux-tu que nous déterminions, si nous le pouvons, quelles elles sont ?
Je le veux bien.