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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, I et II.djvu/348

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NOTES



PAGE 131. — Il en est temps encore, suis mes conseils.


Ἔτι ϰαὶ νῦν ἐμοῖ πείθον. (Bekker p. 145.)

Tous les traducteurs français et latins : Cède encore une fois à mes conseils. Mais où voit-on que Socrate eût déjà cédé une fois aux conseils de Criton ?


PAGE 134. — J’ai grand’peur que tout ceci ne paraisse un effet de notre lâcheté, et cette accusation portée devant le tribunal, tandis qu’elle aurait pu ne pas l’être, et la manière dont le procès lui-même a été conduit, et cette dernière circonstance de ton refus bizarre qui semble former le dénoûment ridicule de la pièce ; oui, on dira que c’est par une pusillanimité coupable que nous ne t’avons pas sauvé et que tu ne t’es pas sauvé toi-même, quand cela était possible, facile même, pour peu que chacun de nous eût fait son devoir.


Αἰσχύνομαι μὴ δόξῃ ἅπαν τὸ πρᾶγμα τὸ περὶ σὲ ἀνανδρίᾳ τινὶ τῇ ἡμετέρᾳ πεπρᾶχθαι, ϰαὶ ἡ εἴσοδος τῆς δίϰης εἰς τὸ διϰαστήριον ὡς εἰσῆλθεν ἐξὸν μὴ εἰσελθεῖν, ϰαὶ αὐτὸς ὁ ἀγὼν τῆς, δίϰης ὡς ἐγένετο, καὶ, τὸ τελευταῖον δὴ τουτὶ ὥσπερ ϰατάγελως