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NOTES

Καὶ εἰ μέν γε λαβόντες (τὰς ἐπιστήμας), μὴ ἑϰάστοτε ἐπιλελήσμεθα, εἰδότας (ᾶναγϰαῖον) ἀεὶ γίγνεσθαι ϰαὶ ἀεὶ διὰ βίου εἰδέναι. (Bekker, p. 41.)

Heindorf propose εἰδότας ἂν γίγνεσθαι. Ast adopte cette leçon, que j’adopte aussi, faute de pouvoir me rendre compte des deux ἀεί. Bekker garde l’ancien texte. Heindorf propose encore d’ajouter γιγνόμενοι après ἑϰάστοτε. Mais ἑϰάστοτε en dit tout seul autant que ἑϰάστοτε γιγνόμενοι. Si nous oublions ces connaissances chaque fois, c’est-à-dire chaque fois que nous entrons dans la vie.


Page 232. — Prends que nous le craignons, ou plutôt que ce n’est pas nous qui le craignons, mais qu’il pourrait bien y avoir en nous un enfant qui le craignît. Tâchons donc de lui apprendre à ne pas avoir peur de la mort comme d’un masque difforme.

Ὡς δεδιότων… πειρῶ ἀναπείθειν· μᾶλλον δὲ μὴ ὡς ἡμῶν δεδιότων, ἀλλ᾽ ἴσως ἔνι τις ϰαὶ ἐν ἡμῖν παῖς ὅσ τις τὰ τοιαῦτα φοβεῖται. (Bekker, p. 455.)

J’entends παῖς τις ἐν ἡμῖν comme les Alexandrins.