ce que l’on dit, parce que, sans enfanter elle-même, elle préside aux accouchemens. Elle n’a pas pu confier cet emploi aux femmes stériles, la nature humaine étant trop faible pour pratiquer un art dont elle n’aurait aucune expérience ; mais la déesse a confié ce soin à celles qui, par leur âge, ne sont plus en état de concevoir, honorant en elles cette ressemblance avec elle-même.
Cela me semble assez juste.
N’est-il pas juste aussi et nécessaire que les sages-femmes sachent mieux que personne si une femme est enceinte ou non ?
Sans doute.
Elles peuvent même, par des remèdes et des enchantemens, éveiller les douleurs de l’enfantement ou les adoucir, délivrer les femmes qui ont de la peine à accoucher, ou bien faciliter l’avortement de l’enfant, quand la mère est décidée à s’en défaire.
Il est vrai.