qui demeurera sera bien peu de chose, à dire vrai.
J’en conviens.
Il ne restera plus après cela qu’à recourir à la probabilité, à exercer ses sens par l’expérience et une certaine routine, et à employer ce talent conjectural auquel on donne le nom d’art lorsqu’il a acquis sa perfection par la réflexion et le travail.
Tout cela est indubitable.
N’est-ce pas là qu’en est la musique, elle qui ne règle point ses accords par la mesure, mais par les conjectures rapides que fournit l’habitude ; aussi bien que toute la partie instrumentale de cet art, laquelle ne saisit que par conjecture la juste mesure de chaque corde en mouvement ; de manière qu’il y a dans la musique bien des choses obscures, et très peu de certaines ?
Rien de plus vrai.
Nous trouverons qu’il en est de même de la