politique ; et les lois ne peuvent avoir une direction meilleure. Un tel État, qu'il ait pour habitans des dieux ou des enfans des dieux, est l'asile du bonheur parfait. C'est pourquoi il ne faut pas chercher ailleurs le modèle d'un gouvernement ; mais on doit s'attacher à celui-là, et en approcher le plus qu'il sera possible. L'État que nous avons entrepris de fonder sera très peu éloigné de cet exemplaire immortel, si l'exécution répond au projet, et on doit le mettre le second. Pour le troisième, nous en exposerons le plan dans la suite, si Dieu nous le permet. »
La République est l'exposition de cet État parfait où règne l'unité et l'égalité absolue. L'État qui ne le cède qu'à un seul, qui s'éloigne sans doute de l'exemplaire immortel de la République, mais qui s'en éloigne le moins possible, est celui que