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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/188

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ment facile d’en produire touchant l’usage des plaisirs : j’entends des lois remarquables et sur des points importants : car j’en pourrais peut-être trouver sur de minces objets.

CLINIAS.

Je conviens aussi que je serais embarrassé à vous montrer quelque chose de semblable dans les lois de Crète.

L’ATHÉNIEN.

Ô les meilleurs des étrangers ! cela n’a rien qui m’étonne. Cependant, si quelqu’un de nous, cherchant le vrai et le plus parfait, trouve quelque chose à redire aux lois de notre patrie, ne nous en offensons pas, et prenons sa critique en bonne part.

CLINIAS.

Cette demande est juste, étranger athénien, et il faut y avoir égard

L’ATHÉNIEN.

D’autant plus, Clinias, qu’il ne serait pas séant à notre âge de nous piquer pour un pareil sujet.

CLINIAS.

Non, sans doute.

L’ATHÉNIEN.

Il ne s’agit pas ici de prononcer si c’est à tort ou avec raison que l’on critique le gouvernement de Lacédémone et de Crète ; mais peut-