Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/285

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son, le nom de musique à l’art qui, réglant la voix, passe jusqu’à l’âme et lui inspire le goût de la vertu.

CLINIAS.

Et on l’a très bien nommé.

L’ATHÉNIEN.

Quant aux mouvements du corps, que nous appelons la danse, lorsqu’ils se proposent pour but le perfectionnement du corps, nous nommons gymnastique l’art qui conduit à ce but.

CLINIAS.

Oui.

[673b] L’ATHÉNIEN.

Je disais donc, et je le répète, que nous avons traité suffisamment de cette moitié de la chorée qu’on nomme musique. Pour ce qui est de l’autre moitié, en parlerons-nous ? Voyez ce que nous avons à faire.

CLINIAS.

Que crois-tu, étranger, que doivent répondre à une pareille demande des Crétois et des Lacédémoniens, lorsque après les avoir entretenus longtemps sur la musique, on ne leur a point encore parlé de la gymnastique ?

L’ATHÉNIEN.

Tu m’as répondu clairement en m’interro-