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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/371

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la vertu civique que nous avons ici en vue ; c’est relativement à elle que nous examinons et la nature du lieu où notre ville doit être située et les lois que nous lui destinons, convaincus que le point le plus important pour les hommes n’est pas, comme la plupart se l’imaginent, d’avoir la vie sauve et d’être simplement ; mais de devenir aussi vertueux qu’il est possible, et de l’être autant de temps qu’ils existeront. Nous avons déjà, ce semble, déclaré plus haut notre pensée là-dessus.

CLINIAS.

Cela est vrai.

L’ATHÉNIEN.

Ne nous attachons donc qu’à ce point, si nous voulons marcher toujours dans la même voie, qui est sans contredit la meilleure par rapport à l’établissement et à la législation des États.

CLINIAS.

Tu as raison.

[707e] L’ATHÉNIEN.

Dis-moi présentement, pour poursuivre nos recherches, quelle sera la population de votre nouvelle ville. Sera-t-elle composée de tous les Crétois qui voudront donner leur nom, au cas que, par exemple, le nombre des habitants soit devenu trop grand dans chaque ville pour que