possible de trouver, et destiné à terminer les procès qui n’auront pu être vidés par une sentence arbitrale des voisins, ni par les juges de la tribu.
Voilà ce que j’avais à dire pour le moment des tribunaux, desquels il est également difficile de décider que ce sont ou que ce ne sont pas des magistratures. Ce n’est ici qu’une ébauche où quelques unes de leurs fonctions sont marquées, et tout le reste passé sous silence. Lorsque nous serons parvenus [768d] au terme de notre législation, un long développement de toutes les lois qui concernent les tribunaux et l’ordre judiciaire sera à sa place. Qu’ils nous attendent à ce moment. Pour ce qui regarde l’institution des autres charges publiques, notre législation a réglé à peu près tout ce qu’il y a à régler. Mais il n’est pas possible de se former une idée juste et complète de l’ensemble et de chacune des parties du gouvernement et de l’administration publique, jusqu’à ce que notre entretien ait embrassé les premières et les secondes pièces de cet édifice, celles du milieu, toutes en un mot, et qu’il ait conduit l’ouvrage à sa fin. [768e] Avec l’élection des magistrats finit ce qui nous avait occupés jusqu’ici, et commence la législation proprement dite qui ne veut plus de retard.