Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/526

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

les amendes ceux qui refuseraient d’obéir. Ce sera encore à eux d’entretenir la propreté dans les différens quartiers de la ville, et d’empêcher qu’aucun citoyen, soit en bâtissant, soit en creusant, n’empiète sur les lieux publics. Ils auront soin aussi de procurer un écoulement facile aux eaux de pluie ; en un mot leurs soins s’étendront à tout ce qui les réclamera, tant au dedans de la ville qu’au dehors. Les gardiens des lois, [779d] à mesure qu’ils en sentiront le besoin, feront sur ces choses, ainsi que sur toutes les autres, dans le détail desquelles il est impossible au législateur d’entrer, les règlemens qu’ils jugeront nécessaires.

Maintenant que tous ces édifices, tant ceux de la place publique que les autres, sont construits ; que les gymnases, les écoles, les théâtres sont prêts, et n’attendent que des élèves et des spectateurs, reprendrons-nous la suite de nos lois, pour voir ce qui vient après le mariage ?

CLINIAS.

Sans doute.

L’ATHÉNIEN.

Supposons que les mariages sont déjà faits, mon cher Clinias. Maintenant, il y a une autre manière de vivre [779e] pour le nouvel époux et la nouvelle épouse, au moins la première année,