Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/560

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Bekker, page 261. Τοὺς ἀριθμοὺς τοῦ σώματος καὶ ἑκάστων τῶν μερῶν… ὅσοι τέ εἰσιν καὶ ὁποῖα παρ’ ὁποῖα…

Ὅσοι se rapporte évidemment à ἀριθμοί, comme ὁποῖα à μέρη, et il y a ici ὅσοι au lieu de οἷοι, parce que les proportions se disent en grec nombres, et que les nombres se comptent.

PAGE 116. — Ceux qui, comme dit Orphée, ont reçu en partage un sentiment délicat…

Bekker, page 266. Ὅσους φησὶν Ὀρφεὺς λαχεῖν ὥραν τῆς τέρψιος…

Je ne conçois pas comment ce fragment a échappé à Hermann. Cependant les fragments d’Orphée cités par des auteurs aussi anciens que Platon sont trop rares pour qu’on puisse les négliger, et certainement λαχεῖν ὥραν τέρψιος est une expression très ancienne et orphique ; ὥρα τῆς τέρωιος veut dire, selon moi, ce qu’il y a de plus beau, de plus exquis dans la jouissance, à peu près comme ἄνθος τῆς τέρψιος. Λαχεῖν ὥραν τῆς τέρψιος serait donc : avoir reçu en partage le don des jouissances exquises, un goût, un sentiment délicat. Je regrette que ni Boeckh ni Ast n’aient songé à éclaircir ce fragment.

PAGE 113. — Bekker, pages 263, 264. δεῖ δὴ καθ’ ἕκαστόν γε, ὡς ἔοικε, γιγνώσκειν τῶν ποιημάτων ὅ