Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/579

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φύσει adverbialement, et au lieu de παρέρων lire πατρῷων ou plutôt πατριῶν. Or, tous les manuscrits ont τῇ et un seul πατρῷων. J’ai donc mieux aimé entendre avec Ficin : Qui parentum naturam servas, qui participes de la nature de tes pères, c’est-à-dire des sentimens naturels, de la bienveillance naturelle de ta famille pour nous. Il est convenable que πατέρων désigne le père, la famille de celui sur lequel porte toute la phrase, de celui qui est κοινωνόν, savoir Mégille le Lacédémonien dont la famille était proxène des Athéniens à Sparte.

PAGE 195. — Bekker, page 325. Καὶ ἄλλο Διονύσου γένεσις, οἶμαι, διθύραμβος λεγόμενος.

Littéralement : Et un autre appelé dithyrambe, c’est-à-dire, je crois, naissance de Bacchus. Οἶμαι tombe sur l’explication étymologique que Platon donne du dithyrambe.

Ibidem. — Au lieu de : On donnait à ces chants le nom de lois, comme si la politique était une espèce de musique ; et pour les distinguer des autres lois, on les surnommait lois du luth ; lisez : On donnait à ces chants le nom de lois pour les distinguer de tous les autres ; et on les surnommait lois du luth.