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LIVRE HUITIÈME.
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L’ATHÉNIEN.

L’ordre des matières nous conduit à faire des règlemens et des lois sur les fêtes ; mais ce sera après avoir consulté l’oracle de Delphes sur chaque espèce de sacrifices, et sur les divinités auxquelles il est plus convenable et plus avantageux à notre cité de sacrifier. Pour le temps et le nombre des sacrifices, peut-être nous appartient-il de régler quelque chose là-dessus.

CLINIAS.

Peut-être au moins pour le nombre.

L’ATHÉNIEN.

Commençons donc par le marquer. Qu’il n’y ait pas moins de trois cent soixante-cinq sacrifices, en sorte que chaque jour un des corps de magistrature en offre un à quelque dieu ou à quelque génie, pour l’État, ses habitans et tout ce qu’ils possèdent. Que les interprètes, les prêtres, les prêtresses et les devins s’assemblent avec les gardiens des lois, pour régler sur cet objet ce que le législateur est dans la nécessité