Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/760

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de ces châtimens à être un seul homme et non plusieurs. Par rapport au prix et à l’acceptation de leur travail, si on leur fait quelque tort ou s’ils en font à d’autres, les astynomes prononceront jusqu’à concurrence de cinquante dragmes : pour ce qui est au delà de cette somme on aura recours aux tribunaux publics qui jugeront selon la loi. Que personne dans l’État ne paie j aucun impôt pour l’exportation ou l’importation d’aucune marchandise. Qu’on ne fasse venir de dehors, pour quelque raison de nécessité que ce puisse être, ni encens, ni aucun de ces parfums étrangers qu’on brûle sur les autels des dieux, ni pourpre, ni aucune autre teinture que le pays ne fournirait point, ni enfin aucune denrée étrangère à l’usage de quelque art ; pareillement qu’on n’exporte aucune des denrées qui doivent demeurer dans le pays. Les cinq plus anciens gardiens des lois exceptés, les douze autres connaîtront de ces sortes d’affaires et auront l’œil sur l’observation de la loi.

Quant aux, armes et aux autres instrumens nécessaires pour la guerre, s’il est besoin, pour les travailler, d’emprunter chez l’étranger des ouvriers, certains bois, certains métaux, des matières propres à faire des liens ou certains métaux utiles à cette fin ; les généraux et les commandans de cavalerie auront tout pouvoir