Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/122

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
ALCIBIADE.

Oui.

SOCRATE.

L'homme est donc autre chose que le corps qui est à lui ?

ALCIBIADE.

Je le crois.

SOCRATE.

Qu'est-ce donc que l'homme ?

ALCIBIADE.

Je ne saurais le dire, Socrate.

SOCRATE.

Tu pourrais, au moins, me dire que c'est ce qui se sert du corps.

ALCIBIADE.

Cela est vrai.

[130a] SOCRATE.

Y a-t-il quelque autre chose qui se serve du corps que l'âme ?

ALCIBIADE.

Non, aucune autre.

SOCRATE.

C'est donc elle qui commande ?

ALCIBIADE.

Très certainement.

SOCRATE.

Et il n'y a personne, je crois, qui ne soit forcé de reconnaître.