Cette page n’a pas encore été corrigée
Mais, Socrate, tu me parles-là d'un homme en délire : car peux-tu croire qu'un homme dans son bon sens eût pu faire de telles prières ?
Être en délire te paraît opposé à être dans son bon sens ?
Assurément.
Ne trouves-tu pas qu'il y a des hommes sensés et d'autres qui ne le sont pas ?
Et bien ?
Voyons, tâchons de les bien reconnaître. Il est convenu qu'il y a des hommes sensés et d'autres qui ne le sont pas, et d'autres encore qui sont en délire ?
Oui, cela est convenu.
N'y a-t-il pas des gens sains ?
Oui.
Et d'autres, malades ?