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ou
DE LA SAGESSE.
J’ÉTAIS arrivé la veille au soir de l’armée de Potidée, et m’empressais, après une si longue absence, de revoir les lieux que j’avais l’habitude de fréquenter. Je me rendis donc à la palestre de Taureas[1], vis-à-vis le temple du portique royal ; là je trouvai beaucoup de gens, quelques-uns qui m’étaient inconnus, mais la plupart de ma connaissance. Aussitôt qu’ils [153b] m’aperçurent, comme ils ne s’attendaient guère à me voir, tous de loin me saluèrent. Chérephon[2], toujours aussi fou qu’à l’ordinaire, s’élance du milieu de