Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/426

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cela soit en apparence, peut-être conviendras-tu qu'il en est ainsi.

Je lis : Ἔτι τοίνυν εἰ βούλει, τὸ μετὰ τοῦτο ἐπισκοπεῖν, ἄτοπον ἂν, ἴσως ἄν σοι δόξειεν εἶναι.

Befcker (pag. 284) avec Schleiermacher : ἄτοπον ἂν ἴσως σοι δόξειεν εἶναι ; ce qui fait un contre-sens, comme l'a très bien vu M. Ullrich , qui propose avec Buttmann εἰκὸς ἴσως ἂν.... si l'on ne préfère donner à εἶναι la même valeur qu'à εἰκὸς εἶναι, comme on dit en français cela est, pour cela est vrai.

PAGES 163, 164. — Si donc quelqu'un fait ce qu'il sait ou croit savoir, il en résulte un grand avantage et pour l'état et pour lui-même,

Οὐκοῦν κἂν μὲν πράττῃ ἅ τις οἶδεν ἢ δοκεῖ εἰδέναι, παρέπηται δὲ τὸ ὠφελίμως, καὶ λυσιτελούντως ἡμᾶς ἕξειν (146c) καὶ τῇ πόλει καὶ αὐτὸν αὑτῷ;

Schleiermacher remarque très bien que cette phrase ne convient pas au but général du dialogue ; et c'est probablement ce qui a fait ajouter à Ficin addit autem scientiam optimi. Bekker lit (p. 128) παρέπηται δὲ au lieu de παρέπεται, mais je n'entends pas alors l'économie de la phrase. Dacier qui suit Ficin, traduit comme s'il y avait παρέτηται ἡ τοῦ βελτίστου ἐπιστήμη