Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/441

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similitudinem alterius rei subjiciens. Bekker conserve avec raison ἄλλῳ d'après tous les manuscrits. Μais il ne faut pas l'entendre par alium admonens, ce qui ne signifie pas grand'chose ; le sens naturel me paraît être : il dit d'un beau garçon, mais en mettant cela sous une autre chose, c'est-à-dire l'insinuant à l'occasion d'une autre chose, sous un voile allégorique, y faisant simplement allusion. — Τoutes les éditions ont Κριτίαν : Bekker, Κυδίαν. J'avoue que j'avais craint d'abord une faute d'impression ; mais, à la réflexion, j'ai reconnu que, s'il y avait Κριτίαν, ou il serait question de Critias, un des interlocuteurs de ce dialogue, et alors Socrate n'aurait pas manqué de le mieux désigner, ou il serait question d'un autre poète nommé aussi Critias, et Socrate n'eût pas encore oublié de faire allusion à cette similitude de nom. J'ai donc eu recours aux manuscrits de la bibliothèque de Paris , que Bekker avait consultés avant moi, et j'ai trouvé dans les manuscrits 1808 et 1809 la confirmation et peut-être la source de la leçon introduite dans le texte par l'habile critique. L'un des deux porte Κηδίαν, l'autre Κυδίαν. — Fabricius ne parle d'aucun poète nommé Cydias.

PAGE 287. — C'est une grande erreur d'entreprendre de se faire médecin séparément pour l'une des deux parties.