Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/452

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ἡμῶν ταῦτα εἶναι τὰ θηρία, ἃ πάντες ὁμολογοῦμεν ἀνδρεῖα εἶναι, ἢ πᾶσιν ἐναντιούμενος τολμᾷς μηδὲ ἀνδρεῖα αὐτὰ καλεῖν; (BEKKER, p. 289, 290).

Toutes les éditions et Schleiermacher lui-même attribuent à Nicias v»i Νὴ τοὺς θεούς, καὶ εὖ γε λέγεις, ὦ Σώκρατες, et attribuent à Lachès καὶ ἡμῖν ὡς ἀληθῶς... Mais il est aisé de voir que Nicias ne peut ainsi s'avouer vaincu, puisque plus bas il va répondre très bien à l'objection de Socrate. Il convient donc de réunir les deux phrases Νὴ τοὺς θεούς... et καὶ ἡμῖν ὡς ἀληθῶς et de les mettre sur le compte de Lâchés. C'est ce qu'a fait Bekker et ce qu'avait fait Dacier.

FIN DU TOME CINQUIÈME