Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/455

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PHÈDRE,
OU
DE LA BEAUTÉ.


SOCRATE, PHÈDRE.


[227a]SOCRATE.

Où vas-tu donc, mon cher Phèdre, et d’où viens-tu ?

PHÈDRE.

Socrate, je quitte en ce moment Lysias, fils de Céphale, et vais me promener hors des murs, car j’ai passé chez lui la matinée entière, toujours assis ; et, pour obéir à notre ami commun Acuménos[1], je me promène de préférence sur

  1. Cet Acuménos, et Hérodicos, dont on parlera un peu plus bas, étaient deux médecins, grands partisans de la gymnastique.