Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/845

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

du cercle égal à celui qui est embrassé par la ligne (c'est-à-dire si l'hypothénuse devient le diamètre), il s'ensuivra, ce me semble, que l'inscription est possible, sinon (c'est-à-dire s'il ne peut pas résulter une pareille division du cercle par l'hypothénuse) l'inscription est impossible. On voit que de cette manière il naît une hypothèse telle que Socrate la veut, une hypothèse dont on peut tirer une affirmation ou une négation générale par rapport au cas donné. Aussi n'est-il pas besoin de faire de grands changements de texte. Toujours ceux qui ont compris le problème, ont voulu changer παρὰ en περὶ. Mais malheureusement les manuscrits même nouvellement collationnés n'autorisent aucunement cette correction. Ensuite, s'il est un peu dur de suppléer τὸν κύκλον, toute autre explication qui ne s'écarte pas trop de l'inscription du triangle dans le cercle, dont certainement il s'agit ici, n'est-elle pas forcée d'y recourir aussi! Serait-il possible que dans une pareille question il ne soit pas du tout fait mention du cercle? On pourrait m'opposer encore que, mon explication admise, une chose tout-à-fait simple se trouverait exprimée très péniblement, et que Platon l'aurait pu faire d'une manière plus courte et plus facile, comme je l'ai fait moi-même en passant. Mais cette objection n'est fondée que lorsqu'on suppose que le diamètre du cercle est