Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/906

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

qui, trouvant les écoles antérieures et contemporaines sous la domination exclusive de l’idée de l’unité ou de l’idée de multiplicité, et par conséquent de deux méthodes exclusives, la synthèse ou l’analyse , la spéculation a priori ou l’examen détaillé des choses, au lieu de suivre l’une ou l’autre de ces deux tendances, les coordonna entre elles, de deux méthodes ennemies fit une seule méthode, développa l’esprit pythagoricien avec la liberté de l’esprit ionien, et commença ainsi en fait de méthode ce qu’il accomplit plus tard dans le système entier de la philosophie. Antécédents historiques du Phèdre.

Dans le mythe il y a, p. 57, une allusion indirecte aux mystères. Platon y compare la perception de Vidée absolue du beau, placée en dehors de ce monde visible, à l’initiation aux mystères. — Pag. 55, il dit que celui dont la mémoire est toujours avec les ressouvenirs des perceptions antérieures à cette vie, celui qui vit dans les idées, participe aux vrais mystères et est seul un véritable initié. L’expression de μακάριαν ὄψιν et ά’ἐποιττεύειν appartient à la langue des mystères ; ἀπλὰ φάσματα sont les visions pures et sublimes qui étaient offertes à la fin aux initiés ; et il est possible que ἀτρεμῆ exprime l’horreur religieuse que