Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/526

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de Mégare, sortie à la fois de l’école de Parmédide et de l’école de Socrate, et contemporaine de Platon.

PAGE 260. — Évidemment ils diront que ce ne sont là ni des actions ni des passions ; autrement ils diraient le contraire de ce qu’ils ont avancé tout à l’heure. — J’entends. — C’est à dire que… BEKKER, p. 195.

Je me suis décidé, avec Schleiermacher, a maintenir l’ancien ordre d’interlocution. Van-Heusde, Heindorf et Bekker rapportent à Théétète la phrase évidemment, en réunissant j’entends et c’est-à-dire en une seule phrase, qu’ils attribuent à l’étranger. Schleiermacher avoue que la phrase affirmative, évidemment, n’est pas très naturelle dans la bouche de l’étranger, à la suite des phrases interrogatives qui précèdent, et que celle-là, comme le remarque Heindorf, devrait aussi être interrogative, et par conséquent que δῆλον devrait être précédé d’une particule interrogative, telle que ἦ, le personnage qui fait une demande dans les dialogues de Platon ne faisant pas lui-même immédiatement la réponse, sans la proposer encore comme une demande nouvelle, avec quelque formule de doute. Il ajoute même qu’il est difficile de séparer μανθανῶ de τοτόδεγε ὡς, puisqu’il n’y a pas plus de raison pour faire