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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/549

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PARMÉNIDE,
OU
SUR LES IDÉES[1].

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[126a]CÉPHALE raconte[2].

À notre arrivée à Athènes, de Clazomène[3], notre patrie, nous rencontrâmes sur la place publique Adimante et Glaucon[4]. Adimante me dit en

  1. Ce second titre, comme en général tous les seconds titres, n’appartient point à Platon. Proclus le dit expressément dans son Commentaire, édit. de Paris, liv. I, p. 14 : ὡς ϰαὶ τὸν διάλογον ἐπιγράψαι τινὰς περὶ τῶν εἰδῶν. Il dit aussi que cette seconde inscription est très ancienne, παμπάλαιον οὖσαν, ibid., p. 22. Elle remonte au moins jusqu’à Thrasylle, c’est-à-dire au premier siècle.
  2. Ce ne peut être le Céphale de la République. La raison décisive, c’est que le Céphale de la République est de Syracuse et celui-ci de Clazomènes. Proclus dit seulement : τις Κέφαλος, p. 13.
  3. Ville d’Ionie.
  4. Malgré quelques petites difficultés chronologiques, qui, comme on le sait, n’embarrassent guère Platon, Adimante, Glaucon et Antiphon sont évidemment, selon nous, ses trois frères, et les personnages de la République. Autrement Platon n’aurait pas manqué de le dire ; ou c’eût été nous induire en erreur comme à plaisir. Toute l’antiquité l’a ainsi compris. Voyez Plutarque, cité par Heindorf, de Frat. Am. II.