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INTRODUCTION

1100 sur le Parisinus A, alors complet, et qu’il supplée par conséquent pour la partie perdue. Il permet de contrôler utilement et parfois de corriger le Bodleianus. Car il fait voir que le Parisinus A, tout en procédant du même archétype que B, se rattachait cependant, par ses antécédents immédiats, à une tradition indépendante[1].

Vient ensuite un manuscrit de Vienne (W = Vindobonensis 54), qui semble remonter au XIIe siècle et dont il est encore assez malaisé de déterminer l’origine. Ce qui est certain, c’est qu’il offre parfois des variantes qui se recommandent à l’attention[2].

Les leçons de ces deux manuscrits qui ont paru présenter quelque intérêt ont été recueillies dans nos notes critiques, d’après la collation qui figure dans l’excellente édition anglaise de Burnet[3]. Il n’a pas semblé toutefois qu’il convînt au caractère de notre collection d’en donner un relevé absolument complet ni de faire entrer ordinairement en ligne de compte d’autres manuscrits de moindre valeur. Exceptionnellement, quelques leçons intéressantes du Vindobonensis 55 (F) ont été notées.

En ce qui concerne le Bodleianus, il est fort difficile, comme en témoigne M. Allen lui-même, qui s’y est appliqué avec un soin scrupuleux, de distinguer sûrement, parmi les corrections dont il porte la trace, ce qui doit être attribué à tel ou tel reviseur. Cette distinction n’intéresse d’ailleurs que les philologues de profession. On n’a cru devoir la marquer qu’exceptionnellement par des notations spéciales.

D’après cela, les signes adoptés couramment dans nos notes critiques sont les suivants :

  1. Alline, ouv. cité, p. 214.
  2. Alline, ouv. cité, p. 234.
  3. Platonis Opera, 5 vol. Oxford, 1899-1906.