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NOTICE GÉNÉRALE

ancien de la collection. Elle a certainement servi de modèle à la plupart des autres lettres. Nous devrons examiner aussitôt après la 8e lettre, qui se rattache étroitement à la 7e. Du reste, cet ordre mettra mieux en lumière la suite des événements.

IV

LE TEXTE

L’édition présente a été établie sur la base des manuscrits suivants :

A = Parisinus 1807 (ixe siècle).

O = Vaticanus graecus 1 (xe siècle).

V = Vaticanus graecus 1029 B (fin xiie siècle).

Z = Parisinus 3009 (xvie siècle).

On a utilisé pour A la collation donnée par J. Burnet dans son édition (t. V), mais les leçons ont été vérifiées sur le manuscrit de la Bibliothèque Nationale. Quelques inexactitudes ont été rectifiées. Burnet distingue trois mains différentes dans la rédaction du manuscrit : celle du scribe qui a transcrit le texte et peut-être aussi ajouté la plupart des corrections (A et A²) ; celle du second correcteur qui ne serait autre que le possesseur primitif du manuscrit, Constantin, métropolite de Hiérapolis au xive siècle (a), et enfin, celle qui ajouta en marge des variantes provenant de manuscrits différents et qui paraît être du xiie siècle (A³)[1]. Les écritures de A et de A³ sont évidemment distinctes, mais l’attribution à Constantin (a) de certaines corrections relevées par Burnet, semble souvent arbitraire. Aussi me suis-je contenté d’indiquer ces corrections dans l’apparat critique, sans marquer de différence entre première et seconde main. Si, pour abréger, j’emploie parfois les désignations A¹, O¹, A², O²… c’est uniquement pour distinguer une leçon du

  1. Burnet, Platonis opera, t. IV, Praefatio et t. V, Sigla.