sions, dont chacune fait elle-même partie de deux arts différents.
LE JEUNE
Comment ?
D’un côté, l’art de carder, la moitié de l’art de tisser, ceux qui séparent ce qui était assemblé, tout cela, pour le désigner par un seul mot, fait partie de l’art de travailler la laine ; et il y a pour nous en toutes choses deux vastes arts, celui qui divise et celui qui réunit.
LE JEUNE
Oui.
Or, c’est à celui qui divise qu’appartiennent l’art de carder et tous ceux qui viennent d’être nommés ; car, lorsqu’il s’exerce sur la laine et les fils, soit avec le battant, soit avec la main seule, l’art qui divise reçoit tous les différents noms que nous énoncions tout à l’heure.
LE JEUNE
Parfaitement.
D’un autre côté, prenons à présent une partie de l’art de réunir qui soit en même temps comprise dans l’art de travailler la laine. Ainsi négligeons toutes les autres parties de l’art qui divise, et distinguons dans l’art de travailler la laine celui qui divise et celui qui réunit.
LE JEUNE
Oui, faisons cette distinction.
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