nder à celle-ci, ou que celle-ci doit présider et commander toutes les autres ?
Que celle-ci doit commander aux autres.
Ainsi tu déclares que c’est à la science qui décide s’il faut ou non apprendre celle qui est apprise et qui enseigne que nous devons attribuer le commandement ?
Catégoriquement.
Et celle qui décide s’il faut ou non persuader, doit-elle commander à celle qui sait persuader ?
Sans aucun doute.
Et maintenant, à quelle science attribuerons-nous le pouvoir de persuader la foule et la populace en leur contant des fables au lieu de les instruire ?
Il est clair, je pense, qu’il faut l’attribuer à la rhétorique.
Et le pouvoir de décider s’il faut faire telle ou telle chose et agir envers certaines personnes, en employant la persuasion ou la violence, ou s’il faut ne rien faire du tout, à quelle science l’attribuerons-nous ?
A celle qui commande à l’art de persuader et à l’art de dire.
Et celle-là n’est pas autre, je pense, que la capacité du politique.
C’est fort bien dit.
Nous avons eu vite fait, ce me semble, de séparer de la politique cette fameuse rhétorique, en tant qu’elle est d’une autre espèce, mais subordonnée à elle.
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