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Page:Plaute, Térence, Sénèque - Théâtre complet, Nisard.djvu/598

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Texte en gras13

TËRENCE.

en particulier; il m'a dit qu'il tous mariait aujour- d'hui , et mille autres choses qu'il est inutile de vous répéter en ce moment. Aussitôt je cours à la place, pour aller vous porter cette nouvelle. Ne vous trouvant pas , je monte sur un endroit élevé; je regarde autour de moi : personne. Je rencontre alors par hasard Byrrhia. — As-tu vu mon maî- tre?— Non, me dit-il. Jenrageais. Que faire? Comme je m'en revenais, un soupçon me passe tout à coup

par la tête. Quoi ! pensé-je, si peu de provisions!

le père triste.... un mariage impromptu! Tout cela n'est pas clair.

Pam. Où en veux-tu venir?

Dav. Je cours à l'instant chez Chrêmes. Lorsque j'arrive, personne devant sa porte. Bon signe déjà.

Char. Tu as raison.

Pam. Continue.

Dav. Tattends : cependant je ne vois entrer per- sonne, sortir personne; pas une femme; au logis nul apprêt, nul mouvement. Je me suis approché , j'ai regardé dans l'intérieur.

Pam. C'est très-bon signe en effet.

Dav. Cela s'accorde-t-il avec un mariage , dites ?

Pam. Mais je ne pense pas, Dave.

Dav. Je ne pense pas, dites-vous? voas n'y en- tendez rien , la chose est sûre. De plus , en retour- nant sur mes pas , j'ai rencontré le petit esclave de Chrêmes , qui venait d'acheter pour une obole de légumes et de menu poisson pour le souper du bonhomme.

Char. Ah! me voilà sauvé, grâce à toi, Dave.

Dav. Mais pas du tout!

Char. Comment donc? Il est bien certain qu'on ne la donne pas à Pamphile.

Dav. Le drôle de corps! comme s'il s'ensuivait de ce qu'on ne la lui donne pas , qu'on vous la don- nera nécessairement. Voyez cependant , tâchez de gagner les amis du bonhomme, faites votre cour.

Char. Le conseil est bon. J'y vais; et pourtant mes

Cootinao ad te properani, percarro adforam, u( dicam

tibibJK. Ubi Ufioa inveok) , esceado in qaemdam ibi exceUam lo-

cam. Circamtpicio : Dusqaam es : ibi forte bajas video Byr-

rhiam. Bogo; negat vidisse. Milii molestum. Quid agam , cogito. RedeunU iolerea ex ipsa re roi incidil suspicio. Hem, 360 Paalalam obsoni; Ipsus trùlis; de improvise nuptia- Ifoo cohxrent. P. Quorsumnam istuc? Da. FIgo meooDli-

nuo ad Chremem. Qaum illoc adveoio , (olitado aote o>tiam : Jam id gau-

deo. Ch. Recte dicis. P. Perge. Da. Maneo : inlerea introire

neminom Video , exire neminem ; matronam nallam ; in xdibus 365 N ii omall , nil tomulU : acceul , iotro aspexi. P. Scio, Magnom signum. Da. Nom videntar cooTenire hxc napUU? p. Koo, opioor, Dave. Da. Opinor, narras? non recte ac-

cipls, Certa res est : etiam paerum iode abiens cooveni Chremis , Olera et piscicaios minatos ferre in coenam obolo seni. 370 Ch. Lil)eratas sum bodie, Dave, tua opéra. Da. Ac nallas

quidem. Ch. Qaid ita? nempe haie prorsas illam non dat. Da. Ri*

diculoiB capot! Qaaai ne ee w e dt, A bole non dat , te illam axorem ducere : Misi vide», aW «ail aarieos.onf, aaibis. Ck. Beoentooes.

espérances ont iAé bien souvent déçues à cet égard. Adieu.

SCÈNE IV.

PAMPBILE, DAVE.

Pam. Quel est donc le projet de mon père ? Pourquoi cette feinte?

Dav. Je vais vous le dire. S'il se fâchait main- tenant contre vous parce que Chrêmes ne veut pas vous donner sa fille, il se trouverait lui-même très- injuste, et il aurait raison; car il n'a pas encore sondé vos dispositions au sujet de ce mariage. Mais si vous refusez d'épouser, il rejettera sur vous toute la faute, et c'est alors qu'il fera un beau vacarme.

Pam. Je souf&irai tout, plutôt que de....

Dac. Cest votre père, Pamphile. Il est difficile que.... Et puis cette femme est sans appui. Un mot, un acte, il aura bientôt trouvé un prétexte pour la faire chasser de la ville.

Pam. La faire chasser?

Dav. Et bien vite encore.

Pam. Mais que faire, Dave, que faire?

Dav. Dites que vous épouserez.

Pam. Hein?

Dav. Eh bien ! quoi ?

Pam. Que je dise cela, moi?

Dav. Pourquoi pas?

Pam. Je n'en ferai rien.

Dav. Ne vous y refusez point.

Pam. Ne m'en parle plus.

Dav. Voyez au moins où cela vous mènerait.

Pam. A être pour toujours séparé d'elle , et em- pêtré de l'autre.

Dav. Point du tout. Voici, selon moi, comment les choses se passeront : votre père vous dira : J'en- tends que vous vous mariiez aujourd'hui. Vous lui répondrez : Je me marierai. Dites- moi , sur quoi pourra-t-il vous chercher noise? Par là vous déran-

Ibo, elti berdesspe Jam me spes bac frostrata 'st. Vale. 375 SCENA QUARTA.

PAMPHILUS, DAVUS.

P. Quid igitor sibi volt paler? Car simaUt? D Ego dicam

Ubi. Si id saccenseat nooc, qoia non det Ubi axorem Chrêmes , Ipsus sjt>| esse injarins videatar, neqae id injuria, Prias quam taam , at sese babeat , animam ad nupUas per-

spexerit. Sed si ta negaris dacere, ibi calpam in te transferet. 380 Tam illa tarba fient. P. QoidvU paUar. D. Paler est , Pam- phile. Difficile 'st. Tarn bac sola'st malier. Dicium ac faclum in-

venerlt Aliquam caosam , qaamobrem eamoppido eidat. P. Eidat?

D. Acdto. P. Cedo igilar, quid faciam, Dave? D. Die le ducluram.

P. Hem ! D. Qaid est? P. Egon' dicam ? D. Car non? P. Nonqaam faciam. D. Re

nega. ^**

P. Soadere noii. 2). Ex ea re qaid fiât*, vide. P. Ut ab illa excludar, hue concludar. D. Non iU 'st. Ifempe boc sic esse opinor : dicturom patrem , Dacaavololiodie axorem; la, ducam , inquies. Cedo, qaid Jargabillecum? Hic reddes omnia, 390

Qoa nooc sont oerU ei coosilia , iocerto ut sieot ,