Page:Plaute - Comédies, traduction Sommer, 1876, tome 2.djvu/246

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il s’agit de tirer habilement parti de la confidence, sans négliger notre propre complot. Si je causais quelque retard, on aurait bien raison de me fustiger. Entrons ; j’attendrai chez nous que mon maître revienne de la place.


____________________________________


ACTE V.


SCÈNE I. — HANNON.


Hyth alonim vualonuth sicorathi si macom sith chi mlach chunyth mumys tyal mictibariim ischi, lipho canet hith bynuthi ad aedin bynuthii. Birnarob syllo homalonin uby misyrthoho bythlym mothyn noctothii velech Antidasmachon. Yssidele berim thyfel yth chylys chon, tem, lyphul uth bynim ysdibur thinno cuth nu Agorastoclès ythe manet ihy chvrsae lycoch sith naso biuni id chil luhili gubylim lasibit thym bodyalyth herayn nyn nuys lym moncoth lusim. Exalonim volanus succuratim mistim atticum esse concubitum a bello cutim beant lalacant chona enus es huiec silec panesse Athidamascon. Alem induberte felono buthume celtum comucro lueni, at enim avoso uber bent byach Aristoclem et se te aneche nasoctelia elicos alemus in dubertermi comps vespiti aodeaneclictorbodes jussum limnicolus. Je conjure les dieux et les déesses qui habitent cette ville de donner un heureux succès à mon voyage ; je vous en supplie, divinités, permettez que je retrouve mes filles, qui m’ont été volées, et le fils de mon frère. J’avais ici jadis un hôtp, Antidamas ; on dit qu’il a fait ce dont il ne pouvait se dispenser[1]. Mais on m’assure que son fils Agorastoclès est en cette ville. J’apporte avec moi le signe d’hospitalité. Il habite, m’a-t-on dit, dans ce quartier. Je vais m’informer près de ces gens que je vois sortir.


SCÈNE II. — AGORASTOCLÈS, MILPHION, HANNON.


AGORASTOCLÈS, à Milphion. Ainsi, Milphion, Syncéraste t’a dit que ce sont deux jeunes filles de condition libre, deux Carthaginoises, qu’on a enlevées ?

  1. C’est-à-dire qu’il est mort.