Page:Plessys - Le Premier Livre pastoral, 1892.djvu/75

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POUR LE TOMBEAU DE L’AUTEUR


Ci repose Plessys qui, d’un souffle d’athlète,

Entonna des buccins qui faisaient peur aux cieux

Et qui, de l’éternel trophée ambitieux,

A fléchi d’un poing tort l’inflexible arbalète.


Vous, Muses ! attestez, sincères Pucelettes,

Qu’un qui de MORÉAS suivit le pas pieux,

Sonna gros du beau soin de toujours sonner mieux :

Oui, ceci vous direz, si sa garde, vous l’êtes !