Page:Pline l'ancien - Histoire naturelle, Littré, T1 - 1848.djvu/110

La bibliothèque libre.
(Redirigé depuis Page:Pline-I.djvu/110)
Cette page n’a pas encore été corrigée

gg PLINE.

son nom était Fablus. Poele comique, auteur d’atellanes ; llorace en parle, ll, eplst. I, v. 173. Sénéque, eptst. 69, rapporte l’inscription gravée sur le monument de Dossenus. XIV 15.

(nain, ag samœ, se aussi se la nmme auisabiaae ; Plutarque, in Alelb., p. 209. Il florissait du temvs de Ptolémée Philadelplie. Ouvrages : une Histoire de Macédoine, en quinze livres, Scliol. Aristopli., in Nub., 150 ; une Histoire d’Agatl|ocle, Atlnénée, XII, p. Mt ; Des pyramides d’Égypte, Pline, XXXVl, 17 ; un Llvre sur Euripide et Sophoçle, Athénéc, iv, p. tsá ; une Hlsloire de Libye, Suidas au mot Xáμta ; un Livre sur les combats des jeux publics, Suidas au mot esltvoo oftçaveç ; un Llvre sur les llmlles de Sames, Athénée, XV, p. 6963 un Llvre sur la peinture, Dlogène Laërte, ln That. ; un Llvre sur la tonutlque ou clselure, Pline, index XXXIV. (VII, 2, n° 23 ; VIII, 6l, n° 2 ; XXXtV, 19, n° 12 ;XXXVt, 17.) E.

Ernléon, prénom Décius(XXXV, 36, n° IO). Toutefois Hardonin pense que ce nom, qui dans l’Index avait été transformé en Décnléon par la réunion du d du prénom, est allére, et qu’il faut lire Aculéon avec le prénomde Déeimus. Sa raison est qu’on ne connatt point d’Eculéon parmi les noms romalna, et qu’an cou traire on connaît plus leurs Furlus —Acnléon. Quol qu’il en aoil, l’auteur donl il s’agit lcl avait écrit une Histoire de Tibère, ou tout au moins uu livre sur les tableaux.

Egnatlus Calvinus, préfet des contrées alplnes, du reste inconnu, avait écrlt ou sur les Alpes, ou sur les oiseaux. (X, 68-)

Éléphantlde, femme poete, célèbre par l’extnéme licence de ses poésies, Suétone in Tiber., a3. Galien, dans ses livres Sec. loc., parle d’un ouvrage d’Élópliautide sur les cosmétiques. (XXVtlt, 23.)

Empédocle, d’Agrigente, vivait vers l’an 450 avant Jésus-Christ, d’aprèa Diogèue Laërt. tn Emped. Ouvrages : Des propriétés des animaux, en vers, Élien, Hm. anim., XVt, 29 ; De la nature des choses, eu vers. Celse, dans la prétacede son ouvrage, le dit homme inslruit dans la médecine ; ll nenous reste que des fragments des écrits aampedœta. (xxx, 2 ; xxxvi, cs.)

Ennius (Quintns), un des plus anciens poëtes latins ; mort ll Rome l’an 169 avant Jésus-Christ. Ouvrages : Annales, dix-huit livres en vers ; Histoire de la guerre punique, en vers ; Satires, Comédies, Tragédles. Detoutœlail ne reste que des fragments. (Vtl,3l, n° 5 ; XVIII, 19.) lqlhippe, de Cuma, disciple d’Isocrate. Ouvrages : Histoire, en trente livres ; Merveilles, en quinze livres ; et autres qu’on peut voir dans Suitlas.

Éphore, de Come, ville de l’Éolide, disclple d’Isocrate. Ouvrages : De l’origine des villes, Polybe dans Strabon, X, p. 665 (ces deux écrivains donnent à Éphore de grandes lonanges) ; Deslnventtons, Strabon, XIII, p. 622 ; De la crue du Nll, Sehol. Apoll., IV, v. 269. Sénèque, Natur. quœst., VII, tt, suspecte la véracité de cet historien. Porphyre, dans Eusebe, Prœpar. I, p. 467, rapporte que Lysimaque avait écrit deux livres sur les plagiats d’Éphore. (Iv, st, ss ; v, sa ; vt, ss, n°’1 etz ; v||, 49, n° 2.) Épicharme, de Cos, mais amené de très-bonne heure en Sicile, et pour cette raison regardé souvent comme Sicilien, philosophe pythagoricien ; auteur de comédies, de traités sur la nature des choses, sur la médecine, sur la gnomonique. Columelle cite en particulier un Traité de médecine vétérinaire, dû a Épicharme. Pline lui attribue un livre sur le chou. Il n’esl passùr que le poëte et le philosophe solent un seul et même personnage. (VII, 57, n° 2 ; XX, 36, 36.)fipidluaûaius ouvrit une écoleetenseignala rhétoriqueμitreautresaliane-Antoineetå Auguste. Voy. Suétene,

Declan : rimer., 4. (xvu, aa, n° 2,)

Éplgéne, de Rhodes. Varrou et Columelle, l, l, le comptenl par-ml les écrivains sur l’agriculture ; il est cité par Censorinus, XVlt. Pline, dans l’index du livre II, le dilauteur d’une gnomonique. Épigeneseglorifiail d’avoir étudié chez les Chaldéens, Sénèque, Natur. quand., VII, 3. (VII, 50, n° t ; 57, n° 3 ;XXXl, N.)

Epiazeas, Lem-ss. Pline (xvm, st) che des Lettres, existant encore de son temps, adressées l’emper-eur Auguste par son procurateur d’Atrique.

Érasistrate, de Iulis, ville de l’lle de Céos, disciple du médecin Cliryslppe, et lui-même médecin uèscélèbre ll florissait vers l’an 300 avant Jésus-Christ. On raconle de lui qu’appela près du jeune Antioclius, fils de Séleucua, il découvrit, en lui talent le pouls, l’amour du prince pour Stratonice sa belle-mère ; mais cetle histoire est extrêmement douteuse, car on en raconte une toule semblable au sujet d’Hlppocrals à la courde Perdiccas tl, roi de Macédoine. Éraaistrate est un des premiers médecins qui aient disséqué des corps humains ; il avait composé plusieurs ouvrages qui sont aujourd’hui perdus. llécole des lšrasistratéens subsistait encore du lemps de Galien. (XIV, 9 ; XX, 34, 40, 76 ;XXlt, 38, lit ; XXW, 47 ; XXV, 35 ; XXVI, 6 ; XXIX, 3.)

Ératostlièue, de Cyrene, appelé par, Ptolémée Évergèle l", vintd’Athèues en Égypte, et Iut bibliothécaire d’Alexandrle. tl composa un grand nombre d’ouvrages : une Géographie, Schol. Apoll., tv, v. 259 ; une Mesure de la surface île la terre, Censorin, là ; une Histoire de la Galatie, en quarante livres, souvent cilée par Elieune de Byzance ; une Cbronographie, Denys d’Halicarnasse, t, p. 60 ; un Livre des vents, AchilleTatius, Phœnom., p. làs ; un livre Des positions des éloiles, ou calaslerlsmes. (ll, 76 ; ll, lt2 ; lll, 10 ; V,6,7,33, n°4 ; 86 ;’l, l, n° 3 ; là, n° l ; 2l, u° l ; 24, n° 2 ; 28, n° l ; 33, n° 1 ; 34, n° 3 ; 35, n° 6 ; XLL, 30 ; xxln, ts.)

I-Lrinna, femme poete, auteur de l’ode Xatpe μm, ’P¿›μ.u. (XXXIV, 19, n° 8.)

Eschyle, poële tragique athénien, très-célèbre par ses tragédies, dont il neuous reste que quelques-unes, florissait vers l’époque de la bataille de Marathon. (X, -is ; XXV, 5 ; xxxvit, ll.)

Èsope, Phrygien, auteur de fables, contemporain de Selon. (XXXVI, 17.)

Étrusques(I.ivres), Tuacorum Lilterœ. (lt, 53 ; tl, 85 ; X, 17.)

Euclide, mathématicien célèbre, qui florissait du temps de Ptolémée fils de Lagos. Ouvrages :Éléments, qui existent encore ; Phénomènes, et autres écrits de géométrie et de musique.

Euctémon, rangé parmi les anciens astronomes par Géminus et Ptolémée ; ce dernier, Ahnag., ltt, .2, p. 59, le qualitle d’observateur des solstices avec Méton, avant le temps d’Alexandre le Grand.

Eudicus, historien. (XXXt, 9.)

Eudoxe, de Guide, auditeur de Platon, dit Cicéron, Ds divin. 2, et, au jugement des plus savants, le premiersaus contredit des astronomes. Diogèue Laërte, VIII, p. 235, énumère ses écrits. Agatliémere, I, p. 2, cite de lui un Périple de la Terre- ll écrivit aussi un traité des phénomènes, en deux livres, au dire d’Hlpparque, Comment. ad Arai., dans Uranologium de Petau, et unautre traité intitulé Mlrolr, tvan*upav, au diredu mémelllpparque, p. 177. (XVIII, 74, n° 3 ; XXX, 2 ; XXXL, 13.) Eudoxe, de Cyalque, célèbre navigateur, florissait du temps de Plolémée Évergete. (ll, 48 ; VI, 36, n° I ; vu, 2, n°11.)

Eumaque. Phlégon, Mirabit., XVIII, p. 66, citeun I’.umaque auteur d’une description de la terre. Athènes,