2 ; XXXV, 40, 13). Dans le premier passage, il est dit né en Égypte et élève de Clésidème ; dans le second, il est dit auteur d’une chasse du roi Ptolémée. Hardouin pense que ce sont deux artistes ; mais, d’après M. Sillig, il est plus vraisemblable qu’il s’agit d’un seul et même peintre ; car sa naissance en Égypte et ses travaux pour Ptolémée sont deux faits concordants. Il avait fait un portrait d’Alexandre enfant. Cette circonstance, et son tableau de Ptolémée, le premier roi grec de l’Égypte, déterminent l’époque où il a vécu. Il était célèbre aussi pour des tableaux plaisants, qui étaient sans doute des espèces de charges.
Antorides (XXXV, 30, 46), peintre contemporain du peintre Euphranor, et appartenant sans doute à la 110e olympiade.
Apellas, statuaire (XXXIV, 19, 16), auteur de statues représentant des femmes adorant les dieux. M. Sillig adopte l’opinion de Tölkenius (Amalthea, tom. III, p. 128), qui pense que la statue de femme adorant les dieux est celle de Cynisca qui avait remporté le prix à Olympie. Voyez dans Pausanias, III, 8, 1, l’histoire de Cynisca. Ce même auteur dit, VI, 1, 2, qu’Apellas avait fait la statue de cette femme. Cynisca étant la sœur d’Agésilas, roi de Sparte, qui mourut à l’âge de quatre-vingt-quatre ans en Égypte, la troisième année de la 104e olympiade, Apellas doit avoir fleuri de la 87e à la 95e olympiade, avant J. C. 430-400.
Apelle, de Cos selon les uns, de Colophon suivant les autres, d’Éphèse suivant d’autres. Le plus illustre des peintres de l’antiquité (XXXV, 36, 17). On sait qu’Alexandre n’avait voulu être peint que par lui.
Aphrodisius, de Tralles, sculpteur (XXXVI, 4, 25). Il travailla pour les empereurs, et vécut dans le premier siècle de l’ère chrétienne.
Apollodore, d’Athènes, peintre (XXXV, 36, 1), fleurit dans la 93e olympiade. Il est le premier, dit Pline, des anciens peintres dont les tableaux attachent nos yeux.
Apollodore, statuaire. Pline nomme cet artiste deux fois (XXXIV, 19, 31 et 36). La première fois, il nous apprend qu’Apollodore était un artiste très-difficile, et qui par désir de bien faire brisait souvent ses statues. La seconde fois, il le cite comme ayant exécuté en airain des philosophes. Silanion, qui vécut dans la 114e olympiade, avait fait la statue de cet artiste. M. Sillig en tire la conjecture qu’Apollodore était du même temps. Mais un marbre, dernièrement découvert à Athènes, porte le nom d’Apollodore en anciennes lettres attiques ; ce qui recule cet artiste au delà de l’archontat d’Euclide, ou avant la 94e olympiade. Voy. Raoul-Rochette, Lettre à M. Schorn, p. 212. Au contraire, M. Lebas (Voyez la Lettre de M. Schorn, p. 443) pense que l’Apollodore de Pline est un Apollodore Phocéen, fils de Zénon, qui figure sur une inscription existant dans les ruines d’Erythrées.
Apollonides, graveur sur pierres (XXXVII, 4, 1). Il vécut après Pyrgotèle et Alexandre le Grand.
Apollonius, de Tralles, sculpteur (XXXVI, 4, 21), frère de Tauriscus.
Arcésilas, sculpteur (XXXVI, 4, 21). Ce nom est, dans les anciennes éditions, Archesitas. Hardouin avait conjecturé qu’il fallait lire Arcésilas, conjecture qui a été confirmée par le manuscrit de Bamberg. On ne sait quelles sont la date et la patrie de cet artiste.
Arcésilas, de Paros, peintre (XXXV, 39, 1). Il travailla aussi à l’encaustique. Il parait avoir été contemporain de Polygnote (olympiade 80e).
Arcésilaüs, peintre (XXXV, 40, 21), fils de Tisicrate. Tisicrate fut un statuaire, le maître de Lysippe, et fleurit vers la 120e olympiade ; son fils doit donc appartenir à la 128e. M. Sillig pense qu’Arcésilaüs était l’auteur d’un tableau représentant Léosthène tué dans la guerre lamiaque et ses fils.
Arcésilaüs, sculpteur (XXXV, 45, 2 ; XXXVI, 4, 27). Sa patrie est ignorée ; il vécut dans le premier siècle avant l’ère chrétienne. Varron en avait fait un très-grand éloge.
Archennus (Voyez Anthermus), sculpteur très-célèbre (XXXVI, 4, 2). Il appartient à l’époque ancienne de l’art, qu’il contribua beaucoup à perfectionner ; on le place vers la 50e olympiade.
Ardicès, de Corinthe, peintre (XXXV, 5, 2). Il est mis au nombre des plus anciens artistes qui, non contents d’un trait extérieur, commençaient à indiquer les formes par des traits intérieurs. M. Keil, Anal., p. 223, pense qu’il faut lire Aridicès.
Arellius, peintre (XXXV, 37, 6). Il fut célèbre à Rome quelque temps avant le règne de l’empereur Auguste.
Argius, statuaire (XXXIV, 19, 2). Il avait eu pour maître Polyclèle. M. Thiersch, Epoch. III, adnot., p. 80, pense que Pline s’est trompé ; qu’Argius n’est pas un nom d’homme, et qu’il faut le joindre au nom suivant : Asopodore, Argien.
Aristarèle, fille et élève de Néarchus (XXXV, 40, 22), peignit non sans quelque renommée ; on avait d’elle un Esculape. On ne connaît ni sa patrie, ni son époque.
Aristide, statuaire (XXXIV, 19, 23), élève de Polyclète, se rendit célèbre par des ouvrages représentant des chars à quatre et à deux chevaux.
Aristide, de Thèbes, fils d’Aristodème, frère et élève de Nicomaque et d’Euxénidas, peintre très-célèbre (XXXV, 36, 45 et 46 ; XXXV, 8, 1 ; XXXV, 36, 13 ; XXXV, 40, 20 ; XXXV, 36, 35), contemporain d’Apelle. On avait de lui un grand nombre d’excellents ouvrages. Il avait aussi peint à l’encaustique. Dans les éditions (XXXV, 36, 46), on lui donne pour élève un Aristide ; mais ce passage doit être corrigé d’après le manuscrit de Bamberg. Voyez la note qui y est relative.
Aristobule, de Syros, peintre de quelque renom (XXXV, 40, 21).
Aristoclès, peintre (XXXV, 36, 45), fils et élève de Nicomaque, fleurit vers la 113e olympiade.
Aristoclidès, peintre (XXXV, 40, 13), d’une époque et d’une patrie incertaines, venait, dans l’estime commune, après les artistes du premier rang.
Aristocydès, peintre (XXXV, 40, 21) ; Pline le place au milieu des artistes qui n’étaient pas sans renom. Les éditions portent Aristonides ; mais le manuscrit de Bamb. a Aristocydès, leçon approuvée par M. Keil, Anal., p. 207.
Aristodème, peintre (XXXV, 36, 44), père et maître de Nicomaque. On ignore sa patrie. Quant à l’époque, M. Sillig pense qu’il fleurit vers la 97e olympiade.
Aristodème, statuaire (XXXIV, 19, 30). On ignore sa patrie ; il avait fait le roi Séleucus en bronze. Or, Seleucus fut roi de la Babylonie la première année de la 117e olympiade, avant J. C. 312.
Aristolaüs, peintre (XXXV, 40, 12), fils et élève de Pausias. Il fut un des peintres les plus sévères ; il fleurit vers la 118e olympiade.
Ariston, graveur et statuaire (XXXIII, 55, 2 ; XXXIV, 19, 35), de Mitylènes ; l’époque de cet artiste est ignorée.
Ariston, peintre (XXXV, 30, 46), fils et élève du très-célèbre peintre Aristide, et frère de Nicéros. Il eut pour élèves Antorides et Euphranor. On avait de lui un Satyre couronné, avec une coupe.
Aristonidas, artiste (XXXIV, 40, 1) ; on avait de lui une statue en fer et en bronze, représentant Athamas dans son accès de fureur.
Aristonidès. Voy. Aristocydès.
Aristophon, peintre (XXXV, 40, 13). Il fut fils et élève d’Aglaophon, frère de Polygnote et père d’Aglaophon le Jeune. Très-vraisemblablement il était de l’île de Thasos.
Artémon, peintre (XXXV, 40, 14) ; on ignore sa patrie ;
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