LIVRE I. 79 tulé Olympioniqucs, c’est-à-dire les Vainqueurs des jeux Olympiques. (VIII, 34, n° 3. ) Agrippa, prénom Marcus, nom Vipsanius, ami et gen¬ dre de l'empereur Auguste. Il est auteur de Mémoires (de Fila sua), et il avait fait exposer une carte de la terre. (HI,3,n®*3, 13el 14 ; 111,5 in fine; 111,14; III, 15; 111, 29; IV, 18;IV, 20; IV,24 ; IV, 25; IV, 26, n®’3 et 4 ; IV, 30,31, 35, n* 7; V, 6,12, 28,n® 3; VI, 1,n® 3; 15, n® 2 ; VI, 15, n® 4; 21,n® 2; 31, n°ll; 33,n*l; 35, n® 18; 38, n® 2 et 3 ; VII, 6 ; XXXV, 9 ; XXXVI, 24, n® 17. ) Agrippine, fille de Germanicus et d'Agrippine, fille d’A- grippa, arrière-petite-fille d'Auguste, femme de Cn. Do¬ mitius Ahenobarbus,de Passienuset enfin de l’empereur Claude, mère de Néron. Elle avait laissé des Mémoires (de Vilasua). (VII,6.) Alcée, poète lyrique, de Mitylène, dans l*tle de Lesbos. Il a donné son nom au vers alcaique. Il florissait vers Pan 600 avant Jésus-Christ. ( XXII, 43.) Alexandre le Grand, roi de Macédoine. On cite de lui des Épbémérides et des Lettres. ( VI, 17, n® 3; 18, n® 4; 19, n® 2; 21, n°8; VII, 30.) Alexandre Polyhistor. Voy. Cornélius Alexander. Alfius Flavius, disciple de Cestius, contemporain de M. Sénèque. Il florissait du temps de Tibère, comme on le voit par Sénèque, Controv. 14. Festus, au mot Mamer¬ tini, ledit auteur d'une Histoire de la guerre punique. (IX, 8, n® 2.) Amometus avait publié un livre Sur les Attacores, peu¬ ple de Plnde, d'après Pline, VI, 20. Antigone de Caryste, Histor. mirabit., cap. 164, rapporte que de Memphis il avait navigué jusqu'à la source d’isis. 11 est encore ci té par Ælien, De Animal., XVII, 6, et par Sotion, Extrait sur les fleuves et les fontaines, p. 140. (VI, 20, n® 3.) Amphiloque, d'Athènes, cité par Varron et Columelle parmi les meilleurs écrivains sur l'agriculture. Pline le dit auteur d’un livre sur la luzerne et le cytise. (XV11I, 43. ) Anacréon, de Téos, poète lyrique, florissait vers la 62* olympiade, 530 ans avant Jésus-Christ. Le Scholiasle de Nicandre, in Ther. p. 28, cite d’Anacréon un livre in¬ titulé De la Botanique, Περί ’Ριζοτομιχής. ( VII, 5, u° 3; 47, η® 1.) Anaxagore, de Clazomène, maître de Périclès, d’Euri¬ pide, de Socrate, avait écrit des livres sur la nature, qui sont perdus. ( II, 59. ) Anaxilaüs. Saint Jérôme, dans la Chronique, p. 154, dit de lui: « Anaxilaüs, de Larisse, pythagoricien et mage, est exilé par Auguste de Rome et de l’Italie. » Il était aussi médecin. (XIX, 4; XXV, 95; XXV11I, 49; XXX, 22; XXXII, 52; XXXV, 50. ) Anaximandre, de Milet, qu’on dit disciple de Thalès. Apollodore dans ses Chroniques, suivant Diogène Laërt., Vie d’Anaximandre, disait que ce philosophe était mort dans la cinquante-huitième olympiade (av. J.-C. 548). D’a¬ près Strabon, I, p. 7, Anaximandre avait le premier repré¬ senté sur une carte le globe terrestre. (11,6; II, 78; II, 81; IV,20; XVIII, 57, n® 5. ) Anaximène, de Lampsaque, eut pour mattre Diogène le Cynique. Il avait composé une histoire d'Alexandre, qu’il accompagna dans ses expéditions. ( XII, Index. ) Anaximène, de Milet, disciple d’Anaximandre, avait composé on livre de physique, dont les auteurs anciens ont cité diverses propositions. On prétend que le premier il montra dans la ville de Lacédémone un cadran solaire. Diogène Laërte cite deux lettres à Pythagore qui sont attribuées à Anaximène, mais qui sont fausses. (II, 78.) Anax ipolis, de Thasos, cité par Varron et Columelle parmi les écrivains sur l'agriculture. Andréas, cité par Celse dans le préambule du livre V ; par Dioscoride dans sa préface; par Galien dans le Glos¬ saire des mots hippocratiques, au mot 'Ινδικά, où il est appelé Andréas, fils de Chrysar ; par le Scholiaste de Ni¬ candre, in Ther., p. 32, qui cite un livre de lui intituléΝάρΟης (la botte) ; et par Athénée, VIII, p. 312, qui cite de lui uu livre Sur les morsures venimeuses, et un autre Sur les choses qu'on a tort de croire; il ne faut sans doute pas le confondre avec le médecin Andron cité par Celse, V, 20, 4. (XX, 76 ; XXII, 49 ; XXXII, 27. ) Androcyde, philosophe contemporain d*Alexandre le Grand. (XIV, 7; XVII, 37, n® 18.) Androlion, cité parmi les auteurs sur l’agriculture par Théophraste, Hist. plant., Il, 8; par Athénée, III, p. 75; par Varron et Columelle. Athénée, III, p.75 et 82, mentionne les Géorgiques d’Androtion, ouvrage intitulé De agricul¬ tura, par Pline (VIII, index). Pausanias, VI, 7, et Harpo- cration, art. Άμφίπολις, disent qu’il avait écrit un ouvrage sur l’Attique. Annales pontificum, Annales des pontifes; Annales maximi, Grandes Annales, expressions synonymes. Voici ce que dit M. Leclerc dans le résumé de son travail sur ces Annales : « Les Annales des pontifes étaient des espèces de tables chronologiques tracées d'abord sur des planches de bois peintes en blanc, et où le grand pontife, peut-être de¬ puis le premier siècle de Rome, mais au moins depuis l'an 350 jusqu'à l'an 623, ou peu de temps après, indiquait, année par année, d'un style bref et simple, les événements publics les plus mémorables. Ces tables, soit qu’on les eût laissées sur bois, soit qu’on les eût transportées sur pierre ou sur bronze, ne périrent pas toutes dans l'invasion des Gaulois; et, con¬ servées avec le soin que Rome donna toujours aux anciens monuments écrits, elles furent consultées par Caton, Polybe, Varron, Cicéron, Verrius Flaccus, et par d’autres écrivains, que Denys d'Halicarnasse, TiteLive, Qnintilien, le premier Pline, Aulu*Gelle, Vopiscus, ont eus entre les mains. 11 est probable même, d’après Aulu-Gelle et Ser¬ vius , qu’elles furent recueillies en corps d’ouvrage, quoi¬ qu’il ne faille pas les confondre avec beaucoup d’autres recueils qui portaient le nom des pontifes. » ( Des Journaux chez les Romains, p. 176.) ( II, 54 ; VII, 3, n® 3 ; VII, 16, n· 2 ; VIII, 54, n® 5 ; 61, n” 3 ; 69,n® 3 ; 78, n° 2 ; 82, n® 3 ; X, 17 ; X, 25; XIX, 26, n® 8 ; XXVIII, 4 ; XXXIII, 6 ; XXXIV, 11.) Annius Fétialis parait avoir composé une Histoire ou des Annales de Rome. (XXXIV, 13.) Antée, médecin, cité dans les index des livres XII et XIII, et XXVIII, 2. Antias. Voy. Valérius Antias. Anticlides avait écrit un livre Περί Νόστων, c’est-à-dire snr le retour soit des Grecs de l’expédition de Troie, soit des Argonautes de l’expédition de la Colchide. Cet ou¬ vrage, cité par Athénée, XI, p. 465, et par Eusèbe, Prœp., IV, p. 157, avait au moins seize livres. Il avait aussi com¬ posé une Histoire de Délos, suivant le Scholiasle d’Apol¬ lonius, 1, au v. 1207. Sou époque est incertaine. Il est cité par Plutarque, Vie d’Alexandre, parmi les liistoriens de ce prince. ( IV, 22 ; VII, 57, n° 3. ) Antigène, historien d'Alexandre, cité par Plutarque dans la vie de ce prince. Antigone de Caryste , vécut du temps de Ptolémée fils de Lagus, et de son successeur Ptolémée Philadelphe. Il avait écrit la vie d'hommes célèbres, par exemple de Timon, dePyrrhon, de Polémon, d’Antipater, de Méné- dème, etc., des mémoires sur les animaux, un recueil d’his¬ toires merveilleuses, et d'autres ouvrages. Antigone, de Cymes en Éolide, cité par Varron et Colu¬ melle parmi les écrivains sur l'agriculture. Antigone avait écrit sur la toreutique ou art de graver, sur la peiuture et sur les tableaux des peintres. Hardouin pense que cet Antigone est le même qu’Antigone de Ca¬ ryste. L’auteur de l'index des écrivains, dans l'édition de Lemaire, pense qu'il faut distinguer l’Antigone qui avait
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