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Iiaste de Nicandre, in Thor., p. 42 ; Histoire de Crete, Soholiaste d’.4poIIonins, tV, v. 1492 ; de la Carie, le même, I, v. 925 ; des Juifs d’Assyrie, lšusobe, Prœpar., IX, p. 418. (III, 2I ; VII,49, n° 2 ; IX, 56, n° 4 ; Xltl, 89 ; XVI, 6 ; XXXVI, 17.)
Cornelius Bocclius. Voy. Bocclins.
Cornelius Népos, né sur les bords du Po, dans la Gaule Transpadane, gendre d’.4ttiens ; il fut lié avec Cicéron, et mourut sous le rogne d’.4uguste. Ouvrages : les Hommes illustres, en plusieurs livres, Anln-Gelle, XI, 8 ; Chroniques, en trois livres, Anln-Gelle, XVII, 2I ; Opuscnle sur la distinction entre l’l|omme lettre et l’l|omme érudit, Suétoue, de Gram., tV ; les Exemples, .4uIu-Gelle, Vtt, 18 ; Lettres de Cornelius Népos å Cicéron, et de Cicéron à Cornelius Népos, Laclance, HI, 15. (lt, 67 ; III, Préamb. ; III, 2l ; lll, 22 ; lll, 23 ; lV, 24 ; V, l, n° 4 ; Vl, 2 ; 12, n° 2 ; 86, n° 2 ; IX, 28 ; IX, 63 ; X, 30 ; Xtll, 82 ; XVt, lb ; XXXIII, 52 ; XXXV, 5 ; XXXVI, 7, 12.)
Cornélins Valériauns, parait avoir écrit vers la fin du règne de Tibère. Il avait parlé du phénix. (ltl, 17 ; X, 2, n" 3 ; XIV, 3, u° t-)
(VII, 24 ; XXXV, 2.1,
Coruucanius, de ta amille Junla, écrivain d’nue époque inconnue, avait parlé des qualités des victimes otfertes aux dieux. (Vllt, 77, n° 2.)
Corvinus Messala (Valérins), de la famille noble des Messala, orateur disliugné, d’après le témoignage de Quintilien, X, 1. Il perdit complètement la mémoire deux ans avant sa mort ; il mourut vers la fin du règne d’.4uguste. Cotta Messalinus, lits de Corvinns Messata, d’après Pline. (X, 27.)..
Crassns (Lnctus), très-célèbre oratenr, l’un des Iulerlocutenrs misen scène par Cicéron dans le de Oralore. Il était oncle paternel de M. Crassns, le plus riche des Roraahs, triumvir avec Pompée et wear, et qui fut tuédans son expédition contre les Parthes. (XXXV, 8.) Craies, de Malle en Cilicie, dil Ie Grammairieu, à cause desa profession, « Le premier, selon uous, dit Snétuue, de Grammaticts I I, qui introduisit l’élude de la grammaire ii Rome, fut Crates de Malle, contemporain d’.4ristarque, et envoyé au sénat par le roi Attale, entre la seconde et Ia trohieme guerre punlque, vers Ie Iemps de la mort d’15nnins. » Ouvrage : du Langage attique, Atlienée, XI, p. 497. (tV, 20.)
Crates, de Pergame, cité par./Elien, Hist. anim., XVII, 8. (VlI,2, n°’ 5, 2l et 23)
Gratevas, célèbre botaniste, vivait du temps de Milliridate. Ouvrage : Traité de botanique, psšoroμtxôv, Scholiaste de Nicaadre, tn Ther., p. 32. (XtX, 50 ; XX, 26, u° 2 ; XXII, ss ; XXIV, lon ; xxv, 4, za.) Crémulius. Voy. Oordns Crémutins.
Critodeme, astronome. Lambecins, VII, p. 284, cod. til, dit quetes Apotelesmatica de Critodème existent manuscrits dans la bibliothèque impériale de Vienne. (Vtl, 57, n° 3.)
Criton. Galien. Sec. loc., 1, 3, dit que Criton avait été attaché en qualité de médecin il la maison impériale, et qu’il avait composé quatre livres Sur les cosmétiques. (XVIII, 74, n° 3.)
Ctésias, de Cnide, accompöflm. en qualité de médecin, le jeune Cyrus dans son expédition, fut fait prisonnier, et devint le médecin d’.4rtaxerce. Ouvrages :Histoire de la Perse, Histoire de -l’Inde : on a des extraits de ces deux histoires dans la Bibliothèque de Photius ; VOPSGS. Soholiaste d’Apollonins, II, v. lol7 ; Périple d’Asie, Harpocralion, au mot aiuúuoöeç ; des Fleuves, Plutarque, de Flum., p. It60 ; des Tribute de l’Asie, Atllénée, X, p. 442. On peut croire qu’il avait aussi écrit sur la médecine, car Orilvaec, Med. Synagogœ, VIII, cilede lui un passage sur I’elnploi de D’ellébore ; et Galien, dans son Comm. sur le Traité des Articulations, d’Hipporrate, 8, text. 40, dit que Ctésias avail. critiqué Hlppocrnte pour la réduction de I’os de la cuisse, et prétendu que la Iuxation se reproduisait aussitôt après. (II, tl0 ; Vtl, 2, n°’ 15 et 2t ; 57, n° te ; Vtll,30, n°3 ; XXXI, 5, 18, 19.)
Cnriou, le père. Snétone, Jul. Cœs., XLIX, citedesdlsconrs de Cnrion le père, dans lesquels il attaquait la réputation de César. Cicéron parle de Cnrion le fils, ad Alt., II, epist. 22.
D.
DHÎÎOII. VOYOSBIII’ qui s’avança le premier au delà de Mémé, en Éthiopie, et qui avait écrit sur cette contrée. (VI, 85, n°’ 6 et 16.)
Dalion, botaniste, le même peut-elre que le précédent. (XX, 73, n° 8.)
Damaste, de Sigée en Troade, contemporain d’Hérodete-Il avait pnbllé un Périple. Cet auteur est cité par Snidas, par Valère-Maxime, Vltl, 18, et Plntarque, Camil., p. 138. (Vtt, 49, u° 2 ; 57, n° 16.)
Damiou, médecin. Il avait écrit sur les oignons. (XX, 40 ; XXIV, 120.)
Damocrates. Voy. Servilins Damocralea. Damon, de Cyreue, avait écrit sur les philosophes, Diogèue Laerte, in TIiaI. ; et sur les Tribus de t’AtIique, Atliénée, III, p. 96. (Vtl, 2, n° 9.)
Damostrate. Voy. Demostrate.
Déruétrius, avail écrit quelque chose sur le nombre quaternaire (XXVIII, 17). S’agit-il ici du. célèbre Demetrins de Phalere, disciple de Théopltraste, et bibliothécaire de la bibliothèque dllexandrie du Iemμs de Ptolémée lilo de Lagus et de Ptolémée Philsdelphe ? Pline (XXXIV, 12) paile des statues que les Athéniens consacrèrent à Démétrius de Phalère.
Démólrius le physicien. Est-ce le même quete précédent ? (VIII, 2l, n° 6 ;.XXVIII, 17.)
Démélrins dont il esl fait mention (XXXVI, 17) pourrait être l’l|istorien byzantin qui, d’après le témoignage de Diogene Laêrl. in Demelr., avait compose une Histoire de Ptoléméeet d’.4ntioclius et une description de la Libye. Démocede, médecin, de Crolone, pratique la médecine dans l’tle d’Išgine, traits Polycrate, tyran de Samoa, et gnéril Darius d’une affection qui avait résiste aux traitements administrés par les médecins égyptiens, Hérodote, III, p. 5 10. Snidas lui attribue un livre sur la médecine. Démocles, auteur du récit que Pline (tl, 93) fait de la destrnclion de Sipylos. C’est ce que nous apprend la comparaison avec Strabon, I, p. 50.
Démocrates, fausse leçon, au lieu de Damocrates. Iby. ce mot.
Démocrite, dfltbdere en Tbraoe, florissait vers l’an 460 avant Jésus-Christ : les écrits sont énumérés par Diogena Laêrte in Democr. ; il avait lait îles ouvrages sur la cosmegrapliie, sur l’histoire et sur Vagrlculture. Il est anleur du système des atomes. Pline (XXVIII, 29)lui attribue un écrit sur le caméléon. dont Diogene Laèrte ne fait pas mention. Son traité Sur les pestes ou maladies pestilentielles est cité parAuln-Gelle, IV, 13. Colnmelle, Xt, 8, cite. le traité intitulé Géorgíques. Fnlgeuce, Mythel., tl, cap. de Peleo, cite un livre intitulé <buoio1oyoúμ.sva. Pline (XXIV, 102) cite un livre intitulé Xstpóxμnra. Colnmelle, VII, 5, se plalnt que l’on donne le nom de Démocrite à plusieurs trailés de Bolns, de Mendes, qui contiennent différents traitements médicanx. Pline (XXV, 5) parle des voyages de Démocrite. (VIII, 22 ; X, 70 : XI, 28, I|°2 ; XIII, 47 ; XIV, 4, n° 1 ; XV, 40, n” 5 ; XVII, 2, n° ll ; lt, u° 2 ;XVtll, 8, n’ 7 ; 45, n° 3 ; 62 ; 68, n” 9 ; 74, n° 3 ; 75, 78 ;XX. 8, 18, 58 ; XXI, 36 ;XXlV, 99, 102 ;XXV, 5 ; XXVI ; 9 ;XXVII, 114 ; XXVIII, 2, 16, .29, 42 ; XXIX, 22 ;XX.X, 2 ;XXX. Il, 18 ;XXXVll, 18 ; 54, n° 7 ; 55, 58,70.)