ou PLINE.
régna après Alexandre. Ouvrages : Histoire de l’Attique, en douze livres ; Histoire de la Macédolne, en dix livres. Voy. Suidas.
Masurius ou Massurius Sabinus, chevaler romain, jurisconsulte très-célèbre, du temps d’Auguste. Perse le cite, Sal., V, 90. Ouvrages : Du droit civil, Aulu Gelle, tV, t ; Ittémorial, id., V, 6 ; Des triomphes des Romains, Pline, xv, as. (vtt, 4, n- s ; vtt, 44 ; x, s ; xv, ss, to, n° 2 ; XVt, 30, 86 ; XXVtlt, 37.)
Matius (Caius), chevalier romain, ami de D’empereur Auguste. Columelle, Xtt, 44, cite de lui trois ouvrages. Matius avait inventé l’art de tailler les bosquets. (XII, 6.) Maximus Valérius. Voy. Valère-Maxime. ~ Mécèue (Caius Cilnlus), chevaler romain, favori d’Auguste, protecteur de Virgile et d’IIorace. Ouvrages :Dia-Iogues, Poésies. (Vlt, 46, 52 ; Vtll, 68, n° 4 ; tX, 8, n° 2 ; XIX, 57.)
Médius, très-ancien médecin grec, probablement du quatrième siècle avant l’ère chrétienne. (XX, 13.) Mégasthène, historien, sité par Strabon, ll, 76, qui lui accorde peu de confiance. Son ouvrage sur l’tude est cité par saint Clémeut d’A|exandrie, Sh’om.› t, p. 305, qui le fait contemporain de Séleucus Nlcator. (VI, 2I, n° 3 ; 22, n° 6 ; 24, n° t ; VII, 2, n°’ 14, l8et22 ; Vltt, te.) Mégès. Celse, V, 28, le nomme le plus habile des chirurgiens. (XXXtl, 24.)
Méla (Pomponius) de la Bétique, province d’Espagne ; vécut sous le règne de l’empereur Claude ; auteur d’un ouvrage géographique intitulé De situ orbis, qui est parvenu jusqu’à nous. tl ne faut pas le confondre avec Annœus Ittéla, fils de M. Annœus Seneca.
Melior Umbricius. Voy. Umbricius.
Méllssus. Suélone, De lllustr. gramm., cap. 3, parle d’un Lenœus Melissus ; cap. 2I, d’un C. Melissus Mœcenas, al franchi de Mécène, chargé des bibliothèques du portique d’Octavie, et auteur d’un livre Intitulé Facéties. Enfiu, Albert le Grand, Vt, De animal. tract., cap. 6, cIte un Mélissus, auteur d’un livre Sur les animaux. Hardouin pense que c’est plutôt ce demler dont Pline a fait usage. (XXVIII, 17.) Ménœchme, de Slcyonez Ouvrages : Des artistes, Athéuée, XIV, p. 635 ; De la ciselure, Pline, XXXIV, 19 ; Itistoire de Sicyone, Athénée, III, p. 27t ; Histoire d’A-Iexandre, Suldas au mot Mdnœchmo. (tV, 2t ; XXXIV, 19, 0° 30.
Ménåndre, poète comique célèbre, disciple de Théophraste. tl avait composé un graud nombre de comédies, dont il ne reste que des fragments. (Vtt, 8I, n° 2 ; XIII. 2, n° 7 ; XX, 93 ; XXIII, 8l ; XXX, 2 ; XXXII, 24 ; XXXVI, 5 ; XXXVtt, al.)
Ménandre, d’HéracIée (on ne sait de quelle HéracIée) ; avait écrlt sur l’agrieuIture, Varron, I, t. C’line, XVIIt, t4, ou bien le Ménandre suivant.)
Ménandre, de Priène en Ionle ; avait écrit sur l’agriculture, Varron et CoIumelle, I, I.
Ménandre, auteur d’un livre lnlilulé Biochrestes, c’est à-dire, Recueil de choses utiles à la vie ; cilé dans l’iudex des livres XIX, XX, XXI et«XXlI. (XIX, 34, u° 3.) Ménécrale, d’Épl1èse, auteur d’un poème sur l’agriculture, ’arron, I, t.
Ménécrate de Syracuse, cité dans l’index du livre XI ; sans doute le médecin nommé par Atbénée, VII, p. 289, et que Galien, Sec. loc., VI, 9, dit avoir composé un exceiient livre Sur les médicaments. (XI, 7.) Messala l’Orateur. Voy. Gorvinus Messala. Messala Rufus, cilé dans l’Index du livre VII. (VII, 53, n° i.)
Messala Senex, appelé Messala le censeur par Pline, VII, 10, et Messala l’augure par Aulu-Gelle, XIII, to. Ouvrages :Des auspices, Aulu-Gelle, ibid., ou bien De l’explication des augures, Fesíus v. Marspedis ; des l
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familles romaines : Pline a puisé des renseignements dans cet ouvrage..(XXX.Ilt, 14 ; XXXIV, 38 ; XXXV, 2.) Messalinus Cotta. Voy. Gotta Messaliuus. Metellus (Qulntus), auteur d’une oraison funèbre de son père L. Métellus, fut consul l’an de Rome 546 ; avant J. C. 208. (Vtt, 45, n° t.)
Métellus Sciplon, beau-père de Pompée, chef du parti pompéien après la bataille de Pharsale ; continua la guerre en Afrique, fut battu la Thapsus par César, et se perça de son épée. (VIII, 74, n° 3.)
Méton, astronome athénien ; inventa Pennéadécatéride, ou nombre d’or. Il florissait vers le commencement dela guerre du Péloponèse, 430 ans avant l’ère chrétienne. Métrodore ; écrivlt sur D’architecture (Inrlex du livre XXXV). Est-ce le même que le Métrodore, philosophe et peintre, du livre XXXV, 40, n° 10 ? Métrodore, de l’IIe de Chios, auteur d’un Abrégé de botanique, Pline, XX, 8l ; Cicéron, Acad. quœst., p. 58, cile de Métrodore de Chios un livre Sur la uature. (VIII, 14 ; XX, Sl ; XXV, 4 ; XXXVLI, lt.)
Métrodore, de Scepsis, dans la Troade, appelé aussi Miaoromée, à cause de sa haine pour les Romains (Pline, XXXIV, to). Dans Cicéron, Dc orat., tl, p. 545, Anloiuc, un îles inler-Iocuteurs, dit que Ittétrodore vivait encore de son temps. Il avait écrit sur l’aliptique ou l’art de faire les ouclions, Athénée, Xlt, p. 552. Comme il est cité par t*Iine dans l’iudex du llvre III, et dans le chapitre 20 de ce meine livre, lequel est consacré Iout entier à la géographie, Itardouiu pense que le Métrodore, sans autre désigualion, nonuné dans l’index des livres tV et V, qui sont aussi tout entiers géographiques, est le Métrodore de Scepsis. (tII, 20 ; V, 88 ; VII, 24 ; xxvtu, 23 ; xxxtv, ts ; xxxvn, ts, ss.) Mlclon, médecin, nom diversement écrlt dans les mss. ; mais Hardouin ponse qu’il faut Ilre Micton, attendu que d’après Pline (XX, 96) le médecin dont il s’agit est auteur d’un llvre de botanique, et que le Schol. Nicandr. tn Ther., p. 29, cite un Traité de botanique d’un certain Micton.(XX, 96.) Milétus ; peut-être, dit Hardouin, faudrait-il écrire Mé-Iilus, car Suidas cite un Mélitus, orateur et auteur tragique, contemporain de Socrale ; ce Mélítus est nommé par le Schol. Aristoph. tn Ran., p. 273, et par Ašlien, Var. Hist., X, 3. (XXVItt, 2.)
Mithridate, roi de Pont et de Bilhynie, célèbre par ses guerres contre les Romalus. Il avait écrlt des Mémoires sur les remèdes secrets des maladies ; ces Mémoires furent transportés à Rome par Pompée, qui chargea son affranchi Lenœus l’ompeius de les traduire en latin. (VII, 24 ; XXIII, 77 ; XXV, 3, 27, 79 ; XXXVII, Il.) Mnaséas. de Patare en Lycie, cité parmi les écrivains sur l’agriculture par Varron et Columelle, I, t. I I avait composé un livre Sur les choses de l’Europe, Athénée, IV, p. 158, et un Pénple, id., VttI, p. 331. Columelle, XII, 4, le dit auteur qui ne manque pas de renom parmi les Grecs. (xxxvu, xL)
Mnésidès, médecin, du reste Inconnu, cité par Primes, vt, p. 1o1.(xx,1s.)
Mnésigilon, auteur incounu. (VII, 57, n° Io.) Mnesithée, d’Atbènes, médecin, d’une époque Inoertaine, cependant fort ancienne, peut-elre vers le temps d’Aristote ou d’Érasistrate. Uue lettre de lui, sur l’actioa de bolre à grands coups, est citée par Athéuée, XI, p. 483 ; le même, III, p. 80, parle d’un IívredeMuésithée sur lesaiiments, duquel Varron avait extralt des renseignements sur les diverses espèces de vins, comme on peut voir dans Aulu-Gelle, XIII, 30. Pline (index XXI) le dit auteur d’ua traite Sur les couronnes. (XXI, 9.) Monumenta (Pline, II, 57). M. Leclerc, Des journaux chez les Romalns, p. 227, pense que cette expression dans le passage de Pline, désigne les Acta diurne. Voy. Acta populi romani.