Page:Pline le Jeune - Panégyrique de Trajan, trad. Burnouf, FR+LA, 1845.djvu/11

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Je dois de plus, à la complaisance de M. Hase et de MM. ses collègues de la Bibliothèque royale, la communication de trois manuscrits que possède ce grand établissement. J’en donne la description à la suite des Notes, ainsi que la collation exacte et complète, sauf quelques variétés orthographiques, comme totiens pour toties, temptare pour tentare. Ces trois manuscrits avaient déjà été vus par Lallemand ; mais il n’en a extrait que fort peu de leçons, et souvent d’une manière très-inexacte.

Parmi les manuscrits dont Schwartz donne la collation, est un codex parisiensis dont Chr. L. Scheidt a relevé pour lui les Variantes en 1732. Les leçons que Schwartz attribue à ce codex conviennent en grande partie à celui des nôtres qui porte le n°7805 ; mais beaucoup aussi ne s’y rapportent pas ; en sorte qu’après avoir cru d’abord à l’identité de ces deux exemplaires, je finis par rester dans le doute. Schwartz ne donnant pas la description de celui dont il a eu les Variantes, nous manquons du principal moyen de connaître la cause de ces différences. La vérité est qu’il n’existe à Paris que trois manuscrits du Panégyrique : celui de Schwartz se serait-il perdu entre l’année 1732 et l’année 1744 où a été imprimé le catalogue ?

Les leçons que j’ai trouvées dans ces manuscrits confirment la plupart des corrections que Schwartz, d’après ses propres recherches, avait introduites dans le texte. Quelques autres mériteraient peut-être d’y être admises également. Grâce à la disposition typographique que j’ai adoptée, je livre, pour ainsi dire, les manuscrits eux-mêmes aux savants