Page:Pline le Jeune Lettres I Panckoucke 1826.djvu/423

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dessus de la chambre, où l’on quitte ses habits pour le bain, est un jeu de paume, divisé en plusieurs parties, pour différentes sortes d’exercices.

Non loin du bain est un escalier qui conduit dans une galerie fermée, et, auparavant, dans trois appartemens, dont l’un a vue sur la petite cour ombragée de platanes, l’autre sur la prairie : le troisième, qui donne sur des vignes, a autant de points de vue que d’ouvertures différentes. A l’extrémité de la galerie fermée est une chambre prise dans la galerie même, et qui regarde le manége, les vignes, les montagnes. Près de cette chambre en est une autre, exposée au soleil, surtout pendant l’hiver. De là, on entre dans un appartement, qui joint le manége à la maison : tel est l’aspect qu’il présente de face. A l’un des côtés s’élève une galerie fermée, tournée vers le midi, et où l’on voit les vignes de si près, que l’on croit y toucher. Au milieu de cette galerie on trouve une salle à manger, qui reçoit des vallées de l’Apennin un souffle salutaire. La vue s’étend de là sur des vignes, par de très-grandes fenêtres, et même par les portes, en traversant l’étendue de la galerie. Du côté où cette salle n’a point de fenêtres est un escalier dérobé, destiné au service de la table. A l’extrémité est une chambre, pour laquelle le coup d’œil de la galerie n’est pas moins agréable que celui des vignes. Au dessous est une galerie presque souterraine, et si froide en été, que sa température naturelle lui suffit, et qu’elle ne reçoit ni ne laisse désirer aucun souffle rafraîchissant. Après ces deux galeries fermées est une salle à manger, suivie d’une galerie ouverte, froide avant midi, chaude quelques heures après. Elle conduit à deux appartemens : l’un est composé de