de Fontainebleau », manuscrit qui paraît avoir été commencé sous le règne de Saint-Louis[1] ne fait davantage allusion à un cimetière.
Des documents essentiels comme ceux que nous venons de citer restant muets sur la présence d’un cimetière adjacent à l’hôpital des Mathurins, où, reconnaît une seconde charte de Louis IX datée de décembre 1260, les malades abondaient déjà, on pourrait supposer que les Mathurins enterraient à Avon.
Or, ce cimetière existait. Un texte fortuit nous le révèle. Nous le trouvons dans les « Comptes des Bâtiments du Roi ». À la suite du devis de 1528, des travaux de réédification du château, nous y voyons figurer un engagement de Gilles Le Breton, maçon, tailleur de pierre. Gilles Le Breton promet « de faire aussy tous les ouvrages de maçonnerie qu’il conviendra faire pour restablir le vieil corps d’hostel qui souloit estre applicqué à lospital, estant entre ladite basse court et la rue, à l’endroict de la place et carrefour du cimetière… »[2].
Où placer ce cimetière ? On ne connaît aucune topographie du bourg ou du château antérieure à sa suppression. Les hypothèses sont donc permises.
Castellan, en reconstituant vers 1840 un