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Page:Plouchart - Le Cimetière des Mathurins, Cuënot-Bourges, 1923.djvu/8

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4o Le cimetière de la Vallée de la Chambre, accordé à la Ville par arrêté du Département du 8 messidor an II. Désaffecté à son tour en 1822. Dans ses indicateurs et sur ses cartes, le sylvain Denecourt appelait ce site la « Vallée des Tombeaux ». Colinet, son successeur, a abandonné cette appellation romantique ;

5o Un cimetière autorisé par arrêtés du Département des 3 germinal an IV et 13 messidor an V, à l’usage des israélites, qui en avaient acheté le terrain derrière le ci-devant hôtel du Gouvernement (hôtel de Pompadour), entre les rues de l’Arbre-Sec et Saint-Honoré. Donnant satisfaction aux pétitions des riverains, le Département le supprima par arrêté du 19 brumaire an VI. L’unique cadavre qu’il renfermait fut porté à la Vallée de la Chambre ;

6o Le cimetière de l’hôpital-hospice du Mont-Pierreux, ouvert dans l’enclos de cet établissement par arrêté du Département du 11 floréal an V ;

7o Depuis l’an VI, le cimetière israélite de la Vallée de la Chambre. Séparé par une clôture du cimetière commun, il demeura après le transfert de ce dernier à l’endroit où on le voit encore ;

8o Créé par ordonnance royale du 9 août 1822, le cimetière actuel du Mont-Pierreux. Les habitants l’appellent familièrement les « Quatre Arpents », de sa superficie primitive.

Si nous joignons à ces petites nécropoles l’église d’Avon, les deux chapelles